mercredi 31 décembre 2014

Noël dans la paroisse Notre Dame de l’Espérance de Mukila

Comme partout dans le monde chrétien catholique,  les chrétiens fêtent la Noël dans la nuit du vingt quatre décembre de chaque année. Les chrétiens de la Paroisse Notre dame de l’espérance ne se sont pas dérogés de ce devoir qui est plus un acte de foi. C’est au rythme de ‘Gloria in excelcis deo’ qu’ils ont exprimé leur joie de recevoir le Fils de Dieu, Emmanuel dans leur paroisse.


Eglise paroissiale Notre Dame de l'Espérance de Mukila

Dans cette grande Eglise de cette paroisse du diocèse de Popokabaka, vieille de 81ans d’existence,  les fidèles ont participé à la messe célébrée par le curé de la paroisse, l’abbé Dagobert Luse Mbundu Bana.
A. Curé Dagobert Luse

Au cours de son homélie, le curé a souligné que la Nativité de NSJC, loin d’être un anniversaire, elle est commémoration de cette irruption de Dieu dans notre monde des hommes en prenant notre humanité par le Sauveur, son Fils Jésus Christ.
« La venue du Sauveur n’est plus un rêve, elle est là, nous procurant divers dons dont la joie, la paix et la lumière ».
Comme à la naissance d’un enfant  la joie ne s’arrête pas à la maternité et à ce jour  de naissance mais se poursuit jusqu’à la maison en famille pour toute la communauté, tout le village, celle de l’incarnation doit nous accompagner partout et tous les jours.
Quant à la paix apportée par le Sauveur Jésus, elle est la Paix Véritable. « Elle ne coute pas de vies humaines. Elle emplit tous les cœurs. »
Dans ce sens, chaque enfant doit être une occasion de paix pour ses parents et pour toute la communauté.
Enfin, Jésus est Lumière. Il illumine les nations. Cette lumière doit illuminer la vie de tout chrétien  de Mukila a insisté l’abbé Curé de la paroisse.
« Les événements sombres de notre vie, nos caractères et comportements obscures sont les plus concernés. Que Jésus les éclaire pour que chacun rayonne de sa lumière, lumière de Noël »
Pour chuter, l’abbé a lancé un appel pressant aux jeunes de sa paroisse : « chers frères et sœurs jeunes de notre paroisse, je saisi cette opportunité de Noël pour vous lancer un triple appel :
1.   Soyez la joie et la paix de vos parents pour que ces derniers rendent toujours gloire à Dieu, ‘Gloria in Excelcis Deo’ ;
2.   Reflétez  la lumière de vos familles que le monde bénisse vos parents ;
3.   Que cette joie, cette paix et cette lumière procurent enfin la vie et la longue vie à vos parents. Ne précipitez pas leur mort à cause de votre sombre vie. »
L’abbé Cyrille Ikomba, en vacances de noël à Mukila et le diacre Anaclet Mbele  ont concélébré à cette eucharistie. Comme pour dire que le message du curé a été bien reçu, chacun est retourné chez lui dans toute tranquillité et dans la joie de Noël.

Clergé diocésain : Un Ingénieur en Bâtiment et travaux publiques dans son corps

Depuis le mois de novembre, le diocèse de Popokabaka a dans son clergé un Ingénieur en Bâtiment et travaux publique. Après sa session de septembre, l’abbé Venant Sumba Sumba a été proclamé gradué en Bâtiment et travaux publique de l’Institut National de Bâtiment et Travaux Publiques, INBTP en sigle.  Il devient ainsi le premier prêtre du clergé de Popokabaka, spécialiste en ce domaine de construction.
Ir Abbé Venant lors de sa défense
L’abbé Ingénieur a défendu au préalable avec brio, le 01novembre 2014, un travail de fin de cycle intitulé : «Conception  et  calcul de   l’ossature en béton armé de l’église Catholique de Mosamba».

Dans ce travail, l’auteur  a  montré que la conception d’un édifice d’église, surtout Catholique, ne doit pas être laissée à la libre créativité architecturale du maître d’œuvre. Elle  doit  plutôt être fonction de culte et de la liturgie dans l’ordonnancement des parties de cet ouvrage. Ainsi, le maître d’ouvrage devra t il  avoir une dose de connaissance de la liturgie Catholique.

 Sur base des méthodes de la stabilité des structures  et celles  du béton armé. L’Ingénieur a bien démontré qu’on peut  tout dimensionner et tout justifier  par les calculs,  pour éviter les ruptures fragiles, et ainsi réaliser une ossature porteuse au caractère ductile avec des dimensions adéquates  et avec une forme agréable.

Maquette de l'Eglise de Mosamba
Ainsi,  l’auteur se veut celui qui éclaire ses paires ingénieurs dans la conception et construction d’un ouvrage à usage liturgique : « nous avons cherché à éclairer les professionnels sur les choix essentiels à effectuer en phase de conception et de calcul des éléments courants d’un bâtiment d’église dite Catholique ; en insistant sur le fait qu’un tel ouvrage doit répondre aux exigences et aux contraintes impératives des utilisateurs qui, par surcroît, dictent les décisions architecturales et constructives (sécurité, stabilité, économie, liturgie, …) ».
Cet  effort dote sans conteste l’ouvrage de  la stabilité, la sécurité et les limites financières à garantir dans un milieu rural tout en tenant compte des  normes de l’architecture de l’Eglise Catholique afin de restituer à l’église dite catholique son sens religieux et émotionnel.
Notons pour clore que l’abbé continu  sa licence dans le même Institut. Ce, pour concrétiser le plan de Mgr l’Evêque Louis Nzala de spécialiser certains abbés  de son clergé dans les domaines non ecclésiastiquesCIM

Kitenda et son devenir : le point de vue d'un historien


Kitenda et son devenir : le point de vue d’un historien
Le septième jour du moi de juillet dernier, à l’occasion du soixante quinzième anniversaire de la paroisse de Kitenda fêtée deux ans plus tard, monsieur Venant Tekila Zay a fait un exposé sur le devenir de Kitenda. Nous vous présentons l’intégralité dudit exposé sur cette page. A vous à en tirer les leçons qui s’imposent. CIM


KITENDA ET SON DEVENIR : LES LECONS DE L’HISTOIRE

                                                       
Chers Amis,

En ce début de 3ème millénaire dominé par les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication(NTIC), nous vivons dans un monde globalisé. Tout se sait, tout se communique, à une vitesse vertigineuse, à quelque coin du globe où l’on se trouve.

Ainsi, nous vivons dans un village planétaire, en continuelle interaction. Dès lors, il est inconvenable, voire impossible de vivre cloisonné, enfermé, sans contact avec le monde extérieur.
A cet égard, permettez-nous d’ouvrir une parenthèse pour saluer ici l’heureuse initiative des Sœurs de Notre-Dame de Namur qui ont permis de « désenclaver » Kitenda en le connectant à l’internet, et partant, au reste du monde. Il s’agit là d’un progrès notable que l’on ne saurait décemment ignorer et qui mérite une chandelle. Notre vœu le plus pressant est de voir, dans un proche avenir, tout Kitenda naviguer sur le net.  Cela passe par le transfert des compétences au bénéfice du plus grand nombre et ce, de manière durable. Telle est, du reste, l’essence même du développement. Nous y reviendrons.

Nous disions que des groupes, des collectivités d’hommes et de femmes ne peuvent plus vivre de manière étanche, en s’ignorant mutuellement, car ce monde globalisé comporte des défis immenses. Des intérêts sociaux, économiques et culturels s’affrontent. Dans ce contexte de concurrence implacable, seuls survivront, les forts

Aussi, voit-on des sociétés multinationales fusionner pour faire face à la concurrence, et des groupements régionaux se créer pour mieux défendre leurs intérêts ?
L’heure est donc à la conjonction des efforts, à la mise en commun des ressources, à l’association des intelligences pour garantir le succès.

Comme vous le voyez, Kitenda ne peut marcher avec assurance vers des lendemains qui chantent en pleurnichant ou en recherchant l’aumône, les bras ballants « moko ma kuyala » !
Il nous faut réfléchir, lever des options et agir pour notre épanouissement d’abord, pour l’ensemble du diocèse et de la nation ensuite.

Faute de le faire, nous nous trouverons écrasés et marginalisés car dans ce nouveau monde qui est le nôtre, il n’y a pas de place pour les faibles, les attentistes, les improductifs. La sagesse yaka répond en échos :
                   « N’sangi malafu kala yi vunzu »
                   «  A ngwa thata, ngemene ditata »
                   «  Luzitu lo mbungu, n’dimba »
L’histoire est, avec la langue, la composante essentielle de la conscience des peuples. De ce fait, recouvrer sa mémoire, sa conscience historique, est une nécessité vitale.
« L’arbre monte en s’enfonçant dans la terre nourricière », écrit BIRAGO DIOP.
         « Sola khuku, ngwa vwa n’sasa. Buta mwana ngwa vwa n’tekolo ».

L’histoire, on le sait, est un récit explicatif des faits humains passés, jugés authentiques et avérés. Et le passé n’éveille notre intérêt que dans le mesure où l’homme y joue un rôle déterminant dans la vie d’un groupe, d’une collectivité, d’un peuple, voire de la société entière.
Nous étudions l’histoire, non pour nous replier sur nous-mêmes ou pour nous délecter du passé, mais dans le but de tirer des leçons permettant de gérer le présent et de construire le futur de manière rationnelle et dynamique. L’histoire développe le sens critique et la réflexion.

Voilà pourquoi, dans le cadre de la célébration du jubilé de diamant de notre paroisse, il nous a paru opportun de présenter cet exposé sur l’historique de Kitenda depuis sa fondation en 1938 jusqu’aux années 1960.

Précisons tout de suite que nous ne ferons pas d’exposé magistral, mais nous vous présentons, à grands traits, les étapes et les moments les plus marquants de cette histoire, suivant le canevas que voici :
                   1. Genèse et fondation
                   2. Consolidation et croissance 
                            2.1. Construction
                            2.2. évangélisation
                            2.3. enseignement
                            2.4. santé
                   Cfr ouvrage de l’Auteur : « Kitenda : Poste de mission catholique et foyer culturel au Sud-Kwango(1938-1960) »

QUE  CONCLURE ?

Outre l’annonce du message du salut qui était sa motivation principale, force est de reconnaître que l’action missionnaire catholique dans la contrée de Kitenda fut à l’origine des progrès matériels évidents et de certaines transformations sociales substantiellement les mêmes que celles observées ailleurs dans d’autres paroisses.
Nous pourrions épingler notamment les innovations suivantes.  Voir pp 67-68 : n° 1 à 9

Néanmoins, l’on pourrait se demander si, ces éléments nouveaux, replacés et analysés dans le contexte de leur émergence, à savoir la colonisation et la politique paternaliste belges, étaient réellement porteurs de développement pour les bénéficiaires.

Nous estimons pour notre part que le développement ne saurait être une manne du ciel ni le fruit de la charité, mais il découle d’une action consciente de l’individu ou d’une volonté organisée de la communauté. Autrement dit, le développement prend racine dans la conscience de l’individu ou du groupe, intègre toutes les dimensions de la personne humaine et s’exprime par un plus grand sens de responsabilité, la liberté et la capacité d’opérer des choix et la prise en mains de sa destinée.

Voilà pourquoi nous concluons que malgré le progrès irréfutables qui accompagnaient l’évangélisation, l’objectif principal du salut de l’homme en général et de la population de Kitenda en particulier, ne fut qu’imparfaitement réalisé, à cause notamment de l’insuffisance de dialogue entre les protagonistes d’une part et de la forte empreinte du paternalisme d’autre part.

Aussi, tirant les leçons du passé, voudrions-nous plaider pour une dynamique novatrice à 4 piliers suivants :
         1° Vivre l’évangile.
                  Ne devez rien à personne si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi » (Romains 13, 8)
               En effet, l’amour est la base de la vie du Christ, le ciment de la société. Là où règne l’amour, il n’y a pas de place pour l’envie, la haine, la malveillance, l’égoïsme, le sectarisme, le mépris, la condescendance, l’instinct de puissance « libido dominandi », etc.
             2° Dialoguer en permanence
               « Nzioko kazitilako n’komb’andi ! »
               L’antipathie et l’intolérance réciproques doivent faire place à la cohabitation pacifique et à la tolérance mutuelle et ce, dans l’esprit du Concile Vatican II(1964) qui prône le dialogue interreligieux et en dessine les contours.

               En effet, le dialogue implique la reconnaissance de l’autre, le respect de ses convictions et le droit à la différence.
               Il est urgent que nos agents pastoraux, à quelque confession qu’ils appartiennent, s’inscrivent dans cette dynamique, qu’ils coopèrent résolument et franchement pour travailler au salut intégral de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.
               « N’avons-nous pas tous un seul Père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? » (Mal 2, 10)

            3° Conscientiser afin de s’assurer de l’adhésion la plus large possible de la population
               « Nkooko kalumbila… matadi ! / Nzadi kendila khonda… buhika ! »

            4° Faire participer et responsabiliser afin de combattre l’infantilisme et la passivité et de garantir la pérénité des projets mis en œuvre.
               « Mutu basia mu n’kuka nzamba, bamona ye inonga, bamona ye imaku. »
               Certes, ces pistes ne sont pas limitatives et pourraient être affinées. Mais elles peuvent constituer le socle d’une nouvelle approche annonciatrice d’un avenir radieux pour la population de Kitenda qui nous est chère, autant que pour tous les serviteurs de Dieu qui y sont attachés.
                                               Kuluwi koloko mbe… mbena !
                                               Je vous remercie.

                                                                  Kitenda, le 7/07/2014


                                                Venant  TEKILA  KAPAMBA-ZAY

CPT Congo : les échos de Mbuji Mayi

lundi 17 novembre 2014

Diocèse de Popokabaka : le clergé compte un ingénieur en bâtiment et travaux publiques




L’Institut National du Batiment et Travaux Public, INBTP en sigle, a déversé sur le marché des nouveaux ingénieurs après la deuxième session de l’année académique 2013-2014. De ce groupe,  le diocèse de popokabaka a été honoré par  l’abbé Venant Sumba Sumba qui a obtenu son diplôme de graduat  comme ingénieur en Batiments et travaux publics. Il était le

Décès de Mr l'Abbé Boss Bosangia ile BONGONDA Pierre : la dépouille arrive demain

Sauf imprévu, la dépouille de Mr l'abbé Pierre Bossangia arrive à Kinshasa demain mardi 18 novembre.

jeudi 13 novembre 2014

Parution du livre sur le centenaire de l’évangélisation catholique du Kwango-Diocèce de Popokabaka : le coordonateur dit merci

Le père Anicet N'teba, coordonateur du livre du livre sur le centenaire de l’évangélisation catholique du Kwango-Diocèce de Popokabaka a remercié tous et toutes celles qui ont aidé depuis la conception jusqu'à la parution dudit livre. Nous vous proposons l'intégralité du texte sur les lignes suivantes. CIM

Chers auteurs,

Chers bienfaiteurs,
Chers amis,

Paix et joie dans le Seigneur !
Dieu est bon, Dieu nous aime. Voici arrivé le moment tant attendu. Après deux ans de travail  assidu et ardu ; je vous annonce une bonne nouvelle, une très bonne nouvelle : la parution du livre sur le centenaire de l’évangélisation du Kwango intitulé : «  ALLEZ DANS LE MONDE ENTIER... Centenaire de l’évangélisation catholique du Kwango-diocèse de Popokabaka (1915-2015) », Editions Loyola, Kinshasa, 444p.

Je voudrais remercier les différents auteurs de cet ouvrage en l’occurrence les membres de la Compagnie de Jésus, du clergé diocésain, de la communauté protestante, de différentes congrégations religieuses et des laïcs qui ont résolu de revisiter  le passé de l’Église catholique du Kwango-diocèse de Popokabaka en s’interrogeant sur le chemin parcouru pour répondre à cette exigence d’une relecture-critique.
La tâche de la recréation qui a motivé cette parution s’est tout spécialement vérifiée tout d’abord par la créativité dont ont fait montre les auteurs- si différents mais unis par la même racine qu’est l’Évangile-  de cet  ouvrage ainsi que l’équipe de sa rédaction. Dans un élan de gratitude et une joie inouïe de voir paraître cette œuvre historique, instrument pour une nouvelle évangélisation,  je veux exprimer ma gratitude à l’égard des auteurs dont les textes sont contenus dans ce livre-mémoire. Je les félicite, non seulement pour leur disponibilité mais aussi et surtout pour la rigueur scientifique et la dextérité avec lesquelles ils ont rédigé leurs textes.
D’une manière particulière,  permettrez-moi d’exprimer ma reconnaissance à l’égard :
 1. des membres du comité  scientifique de rédaction :
 le Dr  Mulopo  Apollinaire MAKAMBU (Wuerzburg-Allemagne) : de nos entretiens de 2007 était déjà née l’idée d’un ouvrage commun (lui et moi) sur le centenaire de l’évangélisation du Kwango-Popokabaka. Plus encore, il est celui avec qui j’ai initié ce projet de rédaction. Il est également celui sans lequel ce projet allait se limiter aux cents ans de la présence jésuite dans cette région et l’Abbé Narcisse KABEYA MAKWETA (Kasongo-Lunda-RDC) ;
2. des conseillers et conseillères : les Abbés Cyrille IKOMBA (Kinshasa-RDC), Jean-Pierre BIKUNDA (Paris-France), Albert BISWEKO (Popokabaka-RDC) et les Sœurs Lucie KIMA, SND (Kinshasa-RDC) et  Marie Joséphine IBANDA, SND (Pelende-RDC) ;
3. des correcteurs : les Pères Jean Marie Van PARYS, S.J. (Kikwit-RDC) et Yves MOREL, S.J. (Paris-France)sans oublier Son Excellence Mgr  André MAYAMBA KATHONGO, Evêque émérite du diocèse de Popokabaka (Kinshasa-RDC) ;
 4. des infographes : le Père Alfred KITESO TSHIEKE, S.J. (Abidjan-Côte d’Ivoire), il a assuré les travaux du tapuscrit, fruit du premier jet de notre ouvrage tandis que le Père  Yannick ESSENGUE AMOUGOU, S.J. (Abidjan-Côte d’Ivoire),  a réalisé le travail ardu du montage, nuit et jour ; du designer de la couverture du livre  et de la mise en forme de tout l’ouvrage. Le Père Rodrigue NTUNGU BAMENGA, S.J. (Nairobi-Kenya) est le dessinateur du logo ;
5. le Père Dieudonné MBIRIBINDI BAHATI, S.J. (Nairobi-Kenya), les Sœurs Paul Agnès KAYOLO  YALA (Gembloux-Belgique) et Florence KULUNDIKA KIPUTA (Bruxelles-Belgique) ont porté dans leurs prières quotidiennes les  travaux de rédaction du livre. Les professeurs et les étudiants de l’Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus (ITCJ- Abidjan/ Côte d’Ivoire)) n’ont jamais cessé de nous encourager à publier cet ouvrage dès qu’ils avaient eu l’occasion de lire le tapuscrit ;
6. la publication de ce livre a été rendue possible grâce à  la générosité de nos bienfaiteurs et bienfaitrices ;
7. Je voudrais saluer la disponibilité de l’Abbé Carlos NDAKA SALABISALA (Madrid-Espagne) qui a suivi les travaux d’impression du livre à Médiaspaul (Kinshasa-RDC) ;

Qu’ils trouvent  tous et toutes ici l’expression de notre vive gratitude pour leur apport décisif à la réalisation de cette œuvre.
Cet ouvrage  est sans aucun doute une mine d’informations précieuses pour  connaître l’histoire de l’évangélisation du Kwango- diocèse de Popokabaka. Il est dès lors, un outil, un  instrumentum laboris  pour les évangélisateurs, les filles et fils du Kwango, et un legs pour la postérité. Puisse-t-il servir de repère pour les générations  présentes et futures en vue de mieux servir le Seigneur et son peuple au Kwango.

                P. Anicet N’TEBA, S.J.

Coordonnateur de la rédaction

vendredi 10 octobre 2014

Piratage de photos intimes sur le net

 Plus de 200.000 photos et vidéos échangées au travers le réseau social Snapchat seraient en passe d’être publiées sur la Toile. Pour plus d'informations, suivre le lien : http://www.01net.com/editorial/628522/piratage-de-photos-intimes-apres-apple-icloud-c-est-au-tour-de-snapchat/#?xtor=EPR-1-[NL-01net-Actus]-20141010

L’utilisation du wifi public expose vos données informatiques


Les points d’accès au wifi public facilitent énormément bon nombre de personnes dans des pays où la technologie est mise à la portée de tous pour faciliter les interactions entre les gens. Mais hélas, la sécurité des données est remise en question. En effet, contrairement à ce que l’on puisse imaginer, la sécurité du wifi public serait incertaine.  A en croire une enquête du Cyber Security Research Institute (CSRI)  menée à Londres, montre que les points  wifi ne sécurisent pas les utilisateurs. La sécurité informatique n’est pas garantie quand ils se déplacent. « Utiliser un wifi public revient presque à afficher des données sur un écran géant », démontre cette enquête. Des hackers se servent d'un réseau wifi dans des zones où ils veulent voler les données des utilisateurs. Les cybercriminels peuvent se connecter au service wifi pour accéder à n'importe quelles données.  Les utilisateurs doivent savoir que la sécurité de leurs données n’est pas garanties et en tirer les conséquences nécessaires. CIM

samedi 27 septembre 2014

Neucrologie : Le Réverend Frère Julien KiyanuMakabu n'est plus

Depuis, ce mercredi 24 septembre, le frère Julien Kiyanu Makabu, de la congrégation des Frères de Saint Joseph de Kisantu a rendu l'âme au Seigneur  aux Cliniques Universitaires de Kinsahasa.  L'annonce du décès a été faite par le Révérend Frère Félicien Lukoki, supérieur général de la Congrégation. Avec nos condoléances chrétiennes, que l'âme du frère Julien repose en paix. CIM

jeudi 25 septembre 2014

Toute ma gratitude

Merci à vous tous, de l'Allemagne, des Etats-Unis et de partout ailleurs, qui consultez notre blog. Vos commentaires sont les bienvenus. CIM
Cyrille au salon de lecture

Centenaire de l'évangélisation du Kwango-Diocèse de Popokabaka(1915-2015)

A PARAITRE BIENTOT…
« Allez dans le monde entier »
Leçons d’un voyage centenaire

Cent ans…..

Cent ans se sont écoulés comme un éclair, un espace de pensée, de vision, d’action et d’implantation de l’Eglise catholique dans les vastes étendues de la région du Kwango au Bandundu. Cent ans de dur labeur, de privation, de fatigue, de sacrifice et de zèle missionnaire dont les fils et les filles du Kwango voudraient garder en mémoire, en faisant œuvre utile de remémoration au sens d’une anamnèse. Cent ans d’affectueux souvenir qui permet de rentrer aux origines de l’éclosion missionnaire au Kwango-Diocèse de Popokabaka- par un examen rétrospectif et prospectif. Car le pire pour une religion, disait un sage Hindou, c’est de perdre le secret de son origine véritable. L’oubli du point de départ pourrait donc brouiller la clarté du but de l’œuvre évangélisatrice dans le Kwango, Diocèse de Popokabaka. Cent ans de maturation d’un peuple évangélisé et qui voudrait évangéliser, en empruntant les sentiers nouveaux à la croisée des chemins de nouveaux défis. Cent ans d’écritures perdues et de vies qui furent des écrits et qui, par ce livre, sont rendues vivantes sous forme d’une écriture vivante, d’un livre de vie, d’action et de vision qui nous livre des leçons du passé, du présent et les perspectives d’avenir. Visiter le Kwango- Diocèse de Popokabaka- avec à la main ce livre coordonné d’une main persévérante par le Père Anicet N’TEBA MBENGI, S.J., et soigneusement mis en pages par les fidèles infographes Yannick ESSENGUE AMOUGOU, S.J. et Alfred KITESO TSHIEKE, S.J., vaut toutes les visites guidées des sites; vaut plus que l’écoute des récits des explorateurs ou des métamorphoses des voyageurs. Le voici, il vient, il est déjà là, on en récolte les gerbes……« Le fruit issu des livres est d’autant plus précieux et estimable qu’il se répand à travers le monde, et il est plus durable que l’homme même dont il provient », reprenant ce que disait Afbeeldinghe van d’eerste eeuve dans un livre paru lors des fêtes du centenaire de 1640 de la Compagnie de Jésus. Cette présentation est aussi un appel à soutenir la publication et la diffusion de cette précieuse mine d’or, bien avant son accouchement…


De la présentation du livre centenaire

L’apothéose : La matérialisation de cette idée devenue réalité, nous met en présence d’une œuvre de titan, une anthologie, car ce livre centenaire, In compendium, est une œuvre architectonique de 480 pages et monumentale -disait le Père Jan EVERS, S.J. après y voir jeter un coup d’œil panoramique- et par dessous le marché, encyclopédique. Pour beaucoup des lecteurs, de la première heure, comme le Père José MINAKU LUKOLI, S.J, Provincial ACE, - rédacteur de la postface de cet opus- ce livre volumineux est un chef d’œuvre fruit d’une imagination créatrice et collective par la diversité des auteurs, œcuménique diraient d’autres par son ouverture à d’autres Eglises. Il est une synthèse ample et puissante, et qui navigue sur le flot de la vie autour de la rivière Kwango et parfume sa couverture d’un emblème de paix et de sérénité, portant aux peuples du Kwango les vents en poupe de l’Evangile comme cela apparaît dans le logos centenaire conçu d’une main d’artiste par Rodrigue NTUNGU BAMENGA, S.J.
Ce livre est écrit sur un ton polyphonique et d’extrême collaboration impliquant des personnes aux idéologies, origines et état de vie différents et qui fait chanter en « unisson » les filles et fils du Kwango selon le rythme de l’hymne centenaire de l’évangélisation composé d’une oreille musicale par le Père Benoît DONDO BENA, S.J.. Bien plus, c’est un livre centenaire et l’on sait que cent ans d’évangélisation  à quelques mois près est une apothéose à célébrer-pour interpréter Mgr Louis NZALA KIANZA dans son mot d’introduction encourageant et vocatif… 
 « Allez dans le monde entier… » : Les leçons d’un voyage centenaire

L’origine et le sens du titre – « Allez dans le monde entier… »: Voilà le titre du livre centenaire de l’évangélisation de la région du Kwango-Diocèse de Popokabaka. Ce titre est venu comme l’oiseau de minerve, à la tombée de la nuit. Il est une invitation à contempler dans l’œuvre de l’évangélisation, la présence et l’action amoureuse de Dieu. Imagination créatrice, organisation,  mémoire, responsabilité et vérité devant l’histoire, de l’évangélisation qui est avant tout l’histoire d’un Dieu qui aime son peuple du Kwango.

Une autre manière de célébrer un jubilé : Ce qui émerveille dans ce livre, c’est la conviction préalable  qu’il est possible de célébrer un jubilé au-delà d’une simple jubilation oisive, ou d’un loisir que l’on se paierait à contempler le temps de gloire des anciens et célébrer le temps des héritiers. Oui, à travers ce livre on le voit, il devient possible pour le Kwango-Diocèse de Popokabaka-, de penser la célébration d’un jubilé loin des tintamarres, des vacarmes, des exaltations et des jubilations qui se limiteraient à sonner des trompettes aux cornes de béliers mais choisir tout simplement de faire halte, sans remettre pourtant le compteur à zéro. Faire halte pour méditer, réfléchir, projeter et regarder l’horizon vermeil qui oblige irrésistiblement les acteurs et agents pastoraux du diocèse à prendre un chemin de nouveauté et  créer ainsi quelque chose de neuf, à partir de l’ancien. Ce livre est donc une halte, qui permet de regarder avec admiration ou regret les pensées, visions et actions posées par la première foulée des missionnaires en essayant d’y voir l’action de la main invisible, les signes des grâces.

« Allez dans le monde entier… » n’est pas cependant une œuvre du hasard. C’est un travail de tisserand. Il est le résultat d’une idée, une intuition, une imagination collective. Il a été conduit à son plein achèvement suite à la patience, à la percée de l’initiative, à la bravoure, à la ténacité, à la pugnacité, à l’esprit d’ouverture ainsi que l’optimisme du coordonnateur, le Père Anicet N’TEBA MBENGI, S.J avec ses collaborateurs : Mulopo Apollinaire MAKAMBU, les Abbés Narcisse KABEYA MAKWETA,  Carlos NDAKA SALABISALA et la Sœur Lucie KIMA KAYONGO, SND. En outre, l’ensemble des auteurs de cet opus ont énormément contribué chacun (e) à sa manière à l’aboutissement heureux de notre projet commun. Si les claviers pouvaient  parler ils nous diraient combien des e-mails, souvent passés sans réponse ou tombés dans les spams, ont été écrits, pour communiquer à tous ceux qui ont  collaboré à cet ouvrage.
 « Allez dans le monde entier… » est une œuvre de mémoire pour les historiens, les missionnaires et le Kwango-Diocèse de Popokabaka. Les historiens de la région du Kwango y trouvent de bout en bout, ce qui ne laissera pas, espérons-le, de les inciter peut- être à réécrire l’histoire de cette région demeurée oubliée. Les missionnaires, quant à eux y trouveront une manière plus féconde de repenser leur pratique missionnaire en les amenant à méditer sur les méthodes d’évangélisation utilisées par les premiers jésuites qui ont pu défricher ces régions occultées à cause de l’inaccessibilité et de l’enclavement. Leurs passions, leurs stratégies missionnaires ainsi que leurs outils de travail peuvent inspirer encore de nos jours les nouveaux élans missionnaires. Aussi le Kwango-Diocèse de Popokabaka-, trouvera ici une source intarissable pour connaître sa propre histoire, qui se mêle à l’histoire de la présence jésuite dans cette région, et de tirer les leçons, pour  devenir son propre missionnaire. Voilà pourquoi ce livre est un éveil de la connaissance, des encouragements et  d’appréhension.
« Allez dans le monde entier… » est un éveil. C’est un livre qui suscite encouragement, éveille la connaissance et soulève des appréhensions. Il éveille la connaissance d’une région du Kwango et d’un diocèse aux multiples richesses et potentialités mais qui reste encore une terre aride à désaltérer par des visions de développement intégral. Par ailleurs, ce livre éveille aussi encouragement. Encouragement en face des grandes réalisations de l’entreprise missionnaire dans la région, en exprimant par le fait-même sa reconnaissance pour cette preuve des générosités, une reconnaissance réitérée, accompagnée d’une action de grâce pour ces implantations missionnaires qui font aujourd’hui la gloire de Dieu. Appréhension aussi, car il y a une inquiétude fondamentale lorsqu’on pense l’avenir de la présence missionnaire dans cette région, et plus on y pense, plus on est convoqué à une relecture créatrice, et peut être une nouvelle évangélisation. 
Les leçons des vies : L’hommage d’aujourd’hui pour les vies vaillantes d’hier, appelle les chants d’adieu, ces chants des missionnaires, abbés, religieuses et laïcs, que beaucoup d’entre nous ont entendu murmurer les signes du salut par leurs vies et leurs actes, puis psalmodier dans le brouillard de la mort, qui a vu s’éteindre leur présence, nous laissant les souvenirs de vies comme celles des Pères  Jean-Baptiste HANQUET, S.J., Michel PLANCQUAERT, S.J., Léon De BEIR, S.J., Mgr Pierre BOUCKAERT, S.J. et des Abbés Ignace BUKEDI, Simon BIVUKU, Antoine IBULA,  Augustin KUTUBISA MASALA… et plus proche de nous le Père Willy MANDIANGUNU MUKWATSUNGU, S.J., les Abbés Henri MAZINA METO, Dominique KAHANG’a RUKONKISH,  Sœur Odette MBAMBU et Monsieur Paul KAYOLO  pour ne citer que ceux-là. Ecouter aujourd’hui, ce livre nous parler de ces vies, ce qui fut pour elles le sens de l’évangélisation, c’est les faire sortir des cendres funèbres pour en faire de leçons de vie pour les vivants. Par ce livre, jeunesse missionnaire puisses-tu retrouver le zèle missionnaire d’antan et par là, aimer comme ils ont aimé. Dans l’histoire du Kwango- Diocèse de Popokabaka, aux yeux des lecteurs de ce livre, ces vies, resteront une fierté et un motif d’action de grâce. Relisant ces vies nous voyons ces mots de saint Augustin : "Mon enfance évanouie est dans le passé, évanoui comme elle. Mais quand j'y pense, quand j'en parle, je revois son image dans le temps présent, parce qu'elle est encore dans ma mémoire".

Et après ? Et à présent, remontant le fil du temps de la mission, et parcourant les articles riches, nous nous répétons ces mots : et après ? L’épilogue du livre nous dit pour répondre à cette question qu’il s’agit de placer la célébration de ce centenaire sous le signe des liens entre le passé et le présent  et soulever par-là,  des pistes à explorer pour une nouvelle évangélisation entre autres les défis du développement, de la formation d’un clergé en réponse aux besoins du Kwango-Diocèse de Popokabaka-, les nouvelles stratégies missionnaires et les horizons d’espérance à entrevoir, afin de quitter un jour l’ombre angoissante de la caverne et de voir la lumière de vie, d’humanisation et de divinisation devenir une réalité pour le peuple du Kwango dans le diocèse de Popokabaka…Telle est l’espérance, contre toute espérance qu’inspire ce livre.

Dieudonné Mbiribindi BAHATI, S.J.
Hekima College
Nairobi-Kenya







mercredi 24 septembre 2014

Pastorale clinique : le CPT/RDCongo à Mbuji-Mayi pour former les aumôniers



De gauche à droite : Cyrille, Alfred, Benoit et Joël
Une fois de plus, le CPT/RDCongo organise une formation des aumôniers et autres en pastorale clinique du 17 septembre au 26 Octobre dans la ville diamantifère de Mbuji-Mayi. Trois formateurs (Alfred Mbuta, Joël Kuvuna et Cyrille Ikomba venus de Kinshasa la Capitale et Benoit Ngoy chargé de la logistique ) assureront cette formation de renforcement des capacités en écoute et communication pour la première fois à dix aumôniers stagiaires venus de trois provinces : Katanga, Kasaï Occidentale et Kasaï orientale. Tout est en marche pour cette formation dans ce nouveau pool de formation en plein cœur de la République Démocratique du Congo après Kinshasa, Goma et Kisangani. CIM

samedi 20 septembre 2014

Le virus Ebola


Le Virus Ebola fait des ravages ces jours-ci  en Afrique de l’Ouest et au Nord de la RDC notre pays. Nous proposons ici un texte pouvant vous permettre de savoir les précautions à prendre pour éviter cette maladie qui n’a pas encore de traitement ni vaccin et qui est fatale. N’étant pas expert, nous vous proposons ce texte tiré de  wikipedia et  nous vous prierons de bien vouloir vous documenter pour approfondir le sujet. Notre souci ici, étant celui de fournir à vous lecteurs de notre blog,  l’information de base pour vous protéger et protéger toute la communauté avec vous. Merci de diffuser l’information à vos proches.

1.    Le virus Ebola, quid ?

Nommé Ebola en référence à une rivière  de Yambuku, dans le nord de la République Démocratique du Congo(Ex Zaïre), ce Virus a été identifié en 1976 par le médecin belge Peter Piot de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers. Chez l’homme et les autres primates, ce virus provoque une fièvre hémorragique virale aiguë. 
Il y a 5 espèces d’Ebola :
1)     le virus Ebola identifié pour la première fois en 1976 en RDC(ex Zaïre);
2)     le virus Soudan identifié au Soudan du Sud et en Ouganda ;
3)     le virus Reston identifié en 1983 dans la région de Reston aux Etats Unis;
4)     le virus Forêt de Taï  identifié en 1994 en Côte d’Ivoire aux confins de la Guinée et du Liberia  et
5)     le virus Bundibugyo  identifié en 2008 dans la région de Bundibugyo en Ouganda.

2.    Réservoir

Des chauves-souris constituent vraisemblablement le réservoir naturel du virus Ebola.

3.    Symptômes

La maladie de ce virus se   caractérise par une soudaine montée de fièvre accompagnée d’asthénie, de myalgie, de céphalées ainsi que de maux de gorge. S’ensuivent les diarrhées, les vomissements, les éruptions cutanées et l’insuffisance rénale et l’hépatique. Des hémorragies internes et externes surviennent après, suivies du décès par choc cardio-respiratoire dans 50 à 90 % des cas. Les signes hémorragiques peuvent être très frustes ou  profuses.

4.    Mode de transmission

La durée d’incubation varie de 2 à 21 jours mais elle est dans la plupart des cas de 4 à 9 jours. La contagiosité des malades est très variable bien qu’il ne suffise que de 5 à 10 particules virales d'Ebola pour déclencher une amplification extrême du virus dans un nouvel hôte.
Le décès survient au bout de 6 à 16 jours. Les cas non mortels peuvent entraîner des séquelles neurologiques, hépatiques ou oculaires. L'espèce ebola virus Zaïre semble la plus dangereuse que les autres espèces précités, avec une mortalité de 60 à 90 % des cas infectés.
Le contact direct avec les liquides organiques (sang, sperme, cyprine, excrétions, salive) d’une personne infectée est la principale voie de contamination interhumaine. Les risques de propagation parmi le personnel hospitalier sont très élevés.
La transmission du virus peut aussi s’effectuer par contacts étroits du malade avec ses proches c'est-à-dire des contacts directs avec les liquides organiques d’une personne infectée(vivante ou morte). Les rituels funéraires de laver le corps, puis à se rincer les mains dans une bassine commune, favorisent souvent la propagation du virus à travers la famille et les amis du défunt. La transmission peut se produire chez des personnes ayant manipulé des primates infectés par le virus, morts ou vivants : cas des singes vendus comme viande de brousse sur les marchés en République démocratique du Congo. Lorsque les chauves-souris frugivores sont particulièrement abondantes, comme à Abidjan, et où elles sont un gibier très prisé, cet animal devient une source grave d'infection. Sous des conditions expérimentales, le virus arrive également à se propager par des gouttelettes ou des particules aérosol. Des cas de transmission par le sperme se sont déjà produits jusqu’à sept semaines après la guérison clinique du malade.

5.    Traitement

La maladie causée par le virus est fatale dans 20 % à 90 % des cas. Il n’y a aucun traitement ni de vaccin. Mais au regard de l’urgence, on fait recours à certains traitements expérimentaux tels que le ZMapp et l'avigan. Un vaccin vivant atténué expérimental donne des résultats encourageants chez le singe. Son évolution avait été favorable. Il a été administré en mars 2009 à une chercheuse travaillant sur le virus, après une probable contamination accidentelle.

6.     Préventions

Précautions  à prendre :
-       Tenir aux stricts gestes d’hygiènes dont le nettoyage régulier des mains avec du savon après un contact ambiant.
-       Ne pas toucher à mains libre les personnes ou animaux infectés.
-       Ne pas manipuler le corps des personnes ou animaux morts de cette maladie. Les communautés touchées par le virus Ebola doivent informer la population de la nature de la maladie et des mesures prises pour endiguer la flambée, y compris lors des rites funéraires. Les personnes mortes de cette infection doivent être enterrées rapidement et sans prendre de risque.
-       L'imposition de la quarantaine, l’interdiction d’aller dans les hôpitaux, la suspension de la pratique des soins aux malades et des funérailles ainsi que la mise à l’écart des malades dans des huttes séparées qui sont désinfectées (de l'eau de javel à deux semaines d'intervalle suffit), parfois brûlées après la mort de leurs occupants, permettent d'endiguer les épidémies. Sur le terrain, il n’existe toujours pas de mesure plus sécuritaire si ce n’est le port du filtre à air.
-       L'abattage des animaux infectés en utilisant des gants et un masque, avec une surveillance rigoureuse de l’enterrement ou de l’incinération des carcasses, peut s’avérer nécessaire pour réduire le risque de transmission de l’animal à l’homme. La restriction ou l’interdiction du déplacement des animaux à partir des élevages infectés vers d’autres zones peut réduire la propagation de la maladie.
-       Les produits (sang et viande) doivent être cuits soigneusement avant d’être consommés.
Merci à vous tous et chacun de vouloir mettre en pratique ceci et de diffuser l’information à vos proches et connaissances pour notre plus grande sécurité. CIM