Mes frères et sœurs, Dieu nous aime et la preuve de cet amour est la naissance de son Fils Jésus : C’est la Noël. Il a habité parmi nous et nous a montré comment aimer. A cause de nos péchés, il est mort mais Dieu l’a ressuscité des morts le troisième jour : C’est la Pâque que nous venons de fêter. Depuis sa résurrection, il est resté avec nous pour nous convaincre de cette évidence pendant quarante jours puis il est retourné auprès de son Père tout en nous laissant une mission de continuer son œuvre en fondant une Eglise : c’est l’ascension. Pour commencer ce travail qu'il nous a laissé, nous devrions avoir la force de l’Esprit promis par lui-même que le Père nous enverrait au cinquantième jour de sa résurrection : c’est la pentecôte que nous fêtons aujourd’hui.
Avec la descente de l’Esprit Saint, la Pentecôte (une fête juive) devient pour nous la fête de l’inauguration officielle de l’Eglise, le début officiel du temps de l’Eglise, le temps de témoignage de chaque chrétien dans l’accomplissement de l’œuvre commencé par le Christ lui-même.
La liturgie d’aujourd’hui nous donne son importance et comment nous devons désormais vivre après avoir reçu ce don de l’Esprit.
La première lecture tirée des Actes des Apôtres (Ac 2, 1-11) nous décrit cet évènement. Nous avons d’une part les Galiléens dans une Eglise Sainte, Une, Apostolique et Catholique et d’autre part les gens qui comprennent tout dans leur langue d’origine : les gens de toute la terre (Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la mer Noire, de la province d'Asie, de la Phrygie, de la Pamphylie, de l'Égypte et de la Libye proche de Cyrène, Romains résidant ici, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes). Chacun expérimente dans sa propre langue, sa propre culture, les merveilles de Dieu. Chacun entend proclamer dans sa langue les merveilles de Dieu malgré leur diversité linguistique car ils sont d’un bon cœur : c’est l’opposée de la tour de Babel qui a divisé et dispersé les hommes de toute la terre.
C’est cet Esprit que le Christ a promis à ses disciples et qui leur remplirait de force pour exercer le pouvoir qu’il leur donne nous dit l’évangile d’aujourd’hui (Jn 20, 19-23).
L’Esprit que Jésus donne, c’est celui qui donne tout le pouvoir à ses apôtres pour qu’ils aillent partout dans le monde continuer l’œuvre que lui-même a commencé. Mais cet Esprit est pour l’Unité de son Eglise. Un Esprit d’unité comme nous le dit Saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (1Co 12, 3b-7.12-13).
En effet, cet Esprit distribue ses dons divers pour plusieurs travaux mais à chacun avec la force de l’Esprit pour le bien de tous. Chacun pour construire l’Eglise comme un corps. Ceci pour nous montrer que nous devons bannir les divisions parmi nous dans l’Eglise car nous sommes devenus un par le baptême grâce à un seul et même Esprit.
En conclusion mes frères et sœurs, avec la fête de la pentecôte, nous pouvons retenir que :
- Aujourd’hui descend sur chacun d’entre nous l’Esprit que le Christ a promis à ses apôtres ;
- Avec cette descente, nait et commence officiellement l’Eglise ;
- Avec le début de l’Eglise prend fin la présence physique du Christ avec nos yeux d’hommes mais il continuera à être avec nous et nous guidera par son Esprit ;
- Le travail de l’Eglise commence pour continuer l’œuvre du Christ, chercher le salut de toute la création ;
- C’est cet Esprit qui montrera désormais à l’Eglise comment faire ce travail ;
- C’est un Esprit d’unité et de renouveau.
Prions pour que cet Esprit nous habite et nous aide à accomplir la mission que le Christ nous laisse dans son Eglise dans l’Unité. Amen ! Bon dimanche à chacun et chacune dans sa situation concrète. CIM.
Site privé d'informations générales et d'opinions sur la vie de l'Eglise et de ses agents dans le Diocèse de Popokabaka et dans le monde entier.
samedi 30 mai 2020
samedi 23 mai 2020
Homélie de l'Ascension du Seigneur A
Mes frères et sœurs, nous fêtons en ce dimanche l'Ascension du Seigneur que le monde entier célèbre le jeudi dernier. Fête de précepte, nous avons l'habitude de la célébrer le dimanche à la suite de l’authenticité de l'époque mobutienne. La première lecture est tirée des Actes des apôtres (Ac 1, 1-11), la deuxième de la lettre aux éphésiens (Ep 1, 17-23) et l’évangile de Matthieu (Mt 28, 16-20).
Mes frères et sœurs, nous avons l'honneur de lire l'extrait de Matthieu sur l’ascension. Rappelons quatre points avant de recevoir le message de cette fête : La nouvelle présence du Christ, la montagne, le doute, la Galilée.
- La nouvelle présence du Christ.
Christ ne part pas, il reste toujours avec ses frères.
En effet, chez Matthieu, dès le début, il y a cette annonce de l'incarnation où le Christ est Emmanuel pour être avec les hommes. En effet, il commence son évangile avec cette affirmation : « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d´Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Mt 1, 23). Pour le confirmer, il est évident qu'il fasse déclarer à Jésus : « je serai avec vous tous le temps jusqu’à la fin des temps) » (Me 28, 20). Le Christ reste toujours parmi ses frères les hommes. Il demeure pour toujours. d’où il ne faut jamais faire partir le christ de notre vie.
- La montagne
Matthieu met en exergue aussi la montagne. Au début, les béatitudes qui inaugurent son enseignement sont sur la montagne (Mt 5) ; c’est aussi sur la montagne qu'il les envoient en mission. Matthieu veut nous dire que nous devons toujours y retourner pour avoir les enseignements de Jésus.
- Le doute
Il y a le doute important pour faire grandir la foi. Pierre a douté au début et ici, quelques uns doutent au début de la mission de l'Eglise.
- Galilée son milieu d'origine et Jérusalem le milieu de vie
Matthieu revient sur Galilée et Jérusalem. Jésus commence sa mission en Galilée chez lui. Après sa mort à Jérusalem, C est encore en Galilée qu'il renvoie ses apôtres pour le rencontrer et la mission des apôtres partira de Jérusalem leur milieu de vie actuelle. Matthieu veut nous dire que son milieu de vie et son milieu d’origine sont avant tout le départ de toute mission chrétienne. Nous devons partir de notre milieu d'origine et de vie avant toute mission dans le monde.
Mes frères et sœurs, que pouvons nous retenir de cette fête aujourd’hui ?
Partant des trois textes, nous pouvons nous dire que la fête de l’Ascension est une fête de la nouvelle présence du Christ, de l’espérance et de notre prise en charge.
1. Fête d'une nouvelle présence
Nous ne devons pas chercher à avoir une mainmise sur Jésus. Il nous oblige à croire en sa nouvelle manière d’être présent. Il n’a plus à être à nos côtés puisqu’il veut être en nous. Il n’a plus à être notre compagnon de route, puisqu’il est notre force pour marcher. Il n’a plus à être un copain que l’on peut embrasser et toucher, puisqu’il devient notre vie. Il n’a plus à être vu puisqu’il devient notre regard. Il n’a plus à être notre ami puisqu’il est devenu notre force d’aimer. Il n’a plus à être notre interlocuteur, puisqu’il est devenu notre parole, plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes.
Jésus monté aux cieux, nous plante solidement en terre. Nous sommes, désormais, son unique présence auprès de nos frères. Accueillons la joyeuse mission qui nous est donnée en cette fête. « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création... » Jésus, par nos mains, nos yeux, nos lèvres, nos pieds et notre coeur, veut, par nous, continuer sans cesse continuer à aimer, à rencontrer et à sauver tous les hommes.
2. Fête de l’espérance.
L’Ascension du Seigneur est l’achèvement de son Incarnation. Saint Athanase, que nous avons fêté il y a quelques jours, rappelait avec force que « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu.» Par la venue du Fils de Dieu dans le monde, c’est tout le cosmos, tout le monde des vivants et tout le peuple des humains qui sont épousés par Dieu.
Ce mystère de prise en charge de l’homme par Jésus va, de Noël où il a commencé, en s’approfondissant. Il se creuse dans le scandale de la croix où le Fils a pris sur lui toutes nos détresses et nos folies. Il éclate en résurrection, le triomphe de la vie sur toute mort. Il s’accomplit enfin dans l’Ascension.
En rentrant dans le sein du Père, mais avec tout son poids de chair et d’humanité, Jésus nous divinise. Il nous fait partager l’amour de Dieu. Et avec nous, tout l’univers est transfiguré. Le pape saint Léon écrit cette phrase lumineuse : « L’Ascension du Christ est notre promotion. »
En effet, dans ce grand corps que forme le Christ, la tête est déjà dans les cieux. Les membres bénéficient déjà de ce bonheur divin dans laquelle elle baigne. C’est la fête de l’espérance. Car là où la tête est passée, là aussi le corps tout entier passera.
3. Fête de notre prise en charge
La mission, celle de l’Eglise, notre mission peut commencer. Elle est la joie d’annoncer au monde sa plus belle destinée.
Avec cette fête, nous commençons notre prise en charge dans la foi en continuant l’œuvre que le Christ nous laisse. Il ne faut plus regarder au ciel mais prendre ses responsabilités pour l’œuvre.
Mes frères et sœurs, voilà une tâche ardue pour nous. Demandons à Dieu lui-même de nous y aider. Amen. Bon dimanche à chacun et chacune. CIM
Mes frères et sœurs, nous avons l'honneur de lire l'extrait de Matthieu sur l’ascension. Rappelons quatre points avant de recevoir le message de cette fête : La nouvelle présence du Christ, la montagne, le doute, la Galilée.
- La nouvelle présence du Christ.
Christ ne part pas, il reste toujours avec ses frères.
En effet, chez Matthieu, dès le début, il y a cette annonce de l'incarnation où le Christ est Emmanuel pour être avec les hommes. En effet, il commence son évangile avec cette affirmation : « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d´Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Mt 1, 23). Pour le confirmer, il est évident qu'il fasse déclarer à Jésus : « je serai avec vous tous le temps jusqu’à la fin des temps) » (Me 28, 20). Le Christ reste toujours parmi ses frères les hommes. Il demeure pour toujours. d’où il ne faut jamais faire partir le christ de notre vie.
- La montagne
Matthieu met en exergue aussi la montagne. Au début, les béatitudes qui inaugurent son enseignement sont sur la montagne (Mt 5) ; c’est aussi sur la montagne qu'il les envoient en mission. Matthieu veut nous dire que nous devons toujours y retourner pour avoir les enseignements de Jésus.
- Le doute
Il y a le doute important pour faire grandir la foi. Pierre a douté au début et ici, quelques uns doutent au début de la mission de l'Eglise.
- Galilée son milieu d'origine et Jérusalem le milieu de vie
Matthieu revient sur Galilée et Jérusalem. Jésus commence sa mission en Galilée chez lui. Après sa mort à Jérusalem, C est encore en Galilée qu'il renvoie ses apôtres pour le rencontrer et la mission des apôtres partira de Jérusalem leur milieu de vie actuelle. Matthieu veut nous dire que son milieu de vie et son milieu d’origine sont avant tout le départ de toute mission chrétienne. Nous devons partir de notre milieu d'origine et de vie avant toute mission dans le monde.
Mes frères et sœurs, que pouvons nous retenir de cette fête aujourd’hui ?
Partant des trois textes, nous pouvons nous dire que la fête de l’Ascension est une fête de la nouvelle présence du Christ, de l’espérance et de notre prise en charge.
1. Fête d'une nouvelle présence
Nous ne devons pas chercher à avoir une mainmise sur Jésus. Il nous oblige à croire en sa nouvelle manière d’être présent. Il n’a plus à être à nos côtés puisqu’il veut être en nous. Il n’a plus à être notre compagnon de route, puisqu’il est notre force pour marcher. Il n’a plus à être un copain que l’on peut embrasser et toucher, puisqu’il devient notre vie. Il n’a plus à être vu puisqu’il devient notre regard. Il n’a plus à être notre ami puisqu’il est devenu notre force d’aimer. Il n’a plus à être notre interlocuteur, puisqu’il est devenu notre parole, plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes.
Jésus monté aux cieux, nous plante solidement en terre. Nous sommes, désormais, son unique présence auprès de nos frères. Accueillons la joyeuse mission qui nous est donnée en cette fête. « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création... » Jésus, par nos mains, nos yeux, nos lèvres, nos pieds et notre coeur, veut, par nous, continuer sans cesse continuer à aimer, à rencontrer et à sauver tous les hommes.
2. Fête de l’espérance.
L’Ascension du Seigneur est l’achèvement de son Incarnation. Saint Athanase, que nous avons fêté il y a quelques jours, rappelait avec force que « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu.» Par la venue du Fils de Dieu dans le monde, c’est tout le cosmos, tout le monde des vivants et tout le peuple des humains qui sont épousés par Dieu.
Ce mystère de prise en charge de l’homme par Jésus va, de Noël où il a commencé, en s’approfondissant. Il se creuse dans le scandale de la croix où le Fils a pris sur lui toutes nos détresses et nos folies. Il éclate en résurrection, le triomphe de la vie sur toute mort. Il s’accomplit enfin dans l’Ascension.
En rentrant dans le sein du Père, mais avec tout son poids de chair et d’humanité, Jésus nous divinise. Il nous fait partager l’amour de Dieu. Et avec nous, tout l’univers est transfiguré. Le pape saint Léon écrit cette phrase lumineuse : « L’Ascension du Christ est notre promotion. »
En effet, dans ce grand corps que forme le Christ, la tête est déjà dans les cieux. Les membres bénéficient déjà de ce bonheur divin dans laquelle elle baigne. C’est la fête de l’espérance. Car là où la tête est passée, là aussi le corps tout entier passera.
3. Fête de notre prise en charge
La mission, celle de l’Eglise, notre mission peut commencer. Elle est la joie d’annoncer au monde sa plus belle destinée.
Avec cette fête, nous commençons notre prise en charge dans la foi en continuant l’œuvre que le Christ nous laisse. Il ne faut plus regarder au ciel mais prendre ses responsabilités pour l’œuvre.
Mes frères et sœurs, voilà une tâche ardue pour nous. Demandons à Dieu lui-même de nous y aider. Amen. Bon dimanche à chacun et chacune. CIM
samedi 16 mai 2020
Homélie du 6ème dimanche de Pâques A
Mes frères et sœurs, l’évangile du dimanche dernier nous a aidé à comprendre nos biens matériels parfois très limitées ne peuvent donner un sens à notre vie. Jésus, lui, nous en donne : aller vivre dans l’intimité avec le Père car à la fin de notre pèlerinage terrestre, nous retournerons vers le Père. En effet, nous sommes de la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu chargé d'annoncer les merveilles de Dieu.
Pour cela, nous devons vivre et nous comporter comme des gens dignes et s’il y a des problèmes dans nos communautés, nous devons savoir les résoudre en hommes dignes, hommes de foi comme nous montre l’exemple de la première communauté chrétienne.
En ce sixième dimanche, nous méditons sur Dieu que nous révèle son fils Jésus. Jésus nous parle de son Père et de l’Esprit saint. En effet, dans la première lecture (Ac 8, 5-8. 14-17), nous voyons comment par l’imposition des mains des apôtres, l’Esprit Saint achève le travail entrepris par Philippe. Et dans l’évangile (Jn 14, 15-21), Jésus nous parle une nouvelle fois de son Père. Ce Dieu que personne n’a jamais vu et que le monde a toujours cherché à nommer sous toutes formes depuis la nuit des temps. Ici, quand Jésus parle, c'est Dieu qui parle ; quand il guérit et pardonne, c'est Dieu qui guérit et pardonne. Jésus nous parle aussi de l'Esprit. Cet Esprit qui est l'Amour qui unit l'un à l'autre, le Père au Fils et le Fils au Père : « moi je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. C'est l'Esprit de vérité ».
Moi aujourd’hui, j'ai été baptisé au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit... Je vais me demander si Dieu est vraiment un Père pour moi? Si je le reconnais comme origine et terme de ma vie, si tout le monde est frère pour moi qui prie Dieu en lui disant « notre Père » ? Je vais me demander si je suis le familier du Fils... non pas comme esclave ou serviteur, mais comme confident et ami? Est-ce que Jésus est-il vraiment le Seigneur de ma vie ? Ayant recu l’Esprit-Saint à ma Confirmation, je vais me demander si je le laisse agir en moi? Si je vis dans la vérité à l’écoute de cet Esprit? Si je laisse du temps dans ma vie en disant à Dieu, comme autrefois le jeune Samuel : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute! ».
Défenseur et Consolateur, l'Esprit nous est donné pour nous encourager à ne pas faiblir dans notre combat contre le péché. L'Esprit m'invite à ne jamais désespérer, ni des autres, ni surtout de Dieu, ni même de moi-même. L'Esprit est assez patient pour me mener là où Dieu veut, si toutefois je lui confie ma vie. En ce moment où la pendemie du COVID-19 nous fait demander en nous di Dieu est avec nous, c’est l’opportunité de montrer notre foi, de nous abandonner à cet Esprit que nous a promis Jésus. Demandons qu'il nous l'envoi à profusion dans nos cœurs.
Frères et sœurs chrétiens, rappelons-nous : nous avons été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit! Alors, comme nous l’exhorte Pierre dans l’extrait de sa première lettre (1 P 3, 15-18), nous devons respecter le Christ comme le seul saint. Pour notre vie chrétienne, tout en respectant le Christ comme seul Saint, nous devons toujours être prêts à nous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l'espérance qui est en nous et ce, avec douceur et respect. Devant nos adversaires qui nous calomnient parfois, notre conscience doit être droite.
Demandons au Père que par l’intersession de la Vierge Marie notre mère du ciel, nous menions une vie digne de ceux qui ont été baptisés au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint. Amen. Bon dimanche. CIM
Pour cela, nous devons vivre et nous comporter comme des gens dignes et s’il y a des problèmes dans nos communautés, nous devons savoir les résoudre en hommes dignes, hommes de foi comme nous montre l’exemple de la première communauté chrétienne.
En ce sixième dimanche, nous méditons sur Dieu que nous révèle son fils Jésus. Jésus nous parle de son Père et de l’Esprit saint. En effet, dans la première lecture (Ac 8, 5-8. 14-17), nous voyons comment par l’imposition des mains des apôtres, l’Esprit Saint achève le travail entrepris par Philippe. Et dans l’évangile (Jn 14, 15-21), Jésus nous parle une nouvelle fois de son Père. Ce Dieu que personne n’a jamais vu et que le monde a toujours cherché à nommer sous toutes formes depuis la nuit des temps. Ici, quand Jésus parle, c'est Dieu qui parle ; quand il guérit et pardonne, c'est Dieu qui guérit et pardonne. Jésus nous parle aussi de l'Esprit. Cet Esprit qui est l'Amour qui unit l'un à l'autre, le Père au Fils et le Fils au Père : « moi je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. C'est l'Esprit de vérité ».
Moi aujourd’hui, j'ai été baptisé au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit... Je vais me demander si Dieu est vraiment un Père pour moi? Si je le reconnais comme origine et terme de ma vie, si tout le monde est frère pour moi qui prie Dieu en lui disant « notre Père » ? Je vais me demander si je suis le familier du Fils... non pas comme esclave ou serviteur, mais comme confident et ami? Est-ce que Jésus est-il vraiment le Seigneur de ma vie ? Ayant recu l’Esprit-Saint à ma Confirmation, je vais me demander si je le laisse agir en moi? Si je vis dans la vérité à l’écoute de cet Esprit? Si je laisse du temps dans ma vie en disant à Dieu, comme autrefois le jeune Samuel : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute! ».
Défenseur et Consolateur, l'Esprit nous est donné pour nous encourager à ne pas faiblir dans notre combat contre le péché. L'Esprit m'invite à ne jamais désespérer, ni des autres, ni surtout de Dieu, ni même de moi-même. L'Esprit est assez patient pour me mener là où Dieu veut, si toutefois je lui confie ma vie. En ce moment où la pendemie du COVID-19 nous fait demander en nous di Dieu est avec nous, c’est l’opportunité de montrer notre foi, de nous abandonner à cet Esprit que nous a promis Jésus. Demandons qu'il nous l'envoi à profusion dans nos cœurs.
Frères et sœurs chrétiens, rappelons-nous : nous avons été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit! Alors, comme nous l’exhorte Pierre dans l’extrait de sa première lettre (1 P 3, 15-18), nous devons respecter le Christ comme le seul saint. Pour notre vie chrétienne, tout en respectant le Christ comme seul Saint, nous devons toujours être prêts à nous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l'espérance qui est en nous et ce, avec douceur et respect. Devant nos adversaires qui nous calomnient parfois, notre conscience doit être droite.
Demandons au Père que par l’intersession de la Vierge Marie notre mère du ciel, nous menions une vie digne de ceux qui ont été baptisés au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint. Amen. Bon dimanche. CIM
dimanche 10 mai 2020
Homélie du 5ème dimanche de Pâques A
Mes frères et sœurs, avec le
dimanche dernier, dimanche du bon pasteur où nous avons prié pour les vocations, l’Evangile nous a appelé à une vie adulte et responsable dans une Eglise qui n’a rien d’un troupeau ni d’une garderie. Et pour cela, la Bonne nouvelle doit être annoncée à toutes les nations pour que tous les hommes aient la vie éternelle. Amener les gens à croire dans le Christ, le bon Berger, lui faire confiance et le suivre car il est la porte pour entrer chez le Père.
Aujourd’hui, c’est le cinquième dimanche. En ce dimanche mes frères et sœurs, l’Evangile (Jn 14, 1-12) nous aide à méditer sur une question que tout le monde est sensé se poser certainement : quel est le but de la vie ? Le bonheur a-t-il un avenir ? Oui, Thomas a posé la grande question à Jésus : « Nous ne savons pas où tu vas ». Nous vivons avec des projets. Il y en a à court terme : gagner de l’argent, élever une famille, progresser dans une profession ou une carrière... , mais viendra tôt ou tard la question radicale : « Où allons-nous ? Vers quelle fin ultime nous dirigeons-nous ? »
Gagner de l’argent, mettre au monde des enfants, améliorer la société et même aimer, que signifient tout cela, si c’est pour finir dans la déchéance de la tombe? Nos biens matériels parfois très limités ne peuvent donner un sens à notre vie ; c’est plutôt un goût d’éphémère. Elles sont incapables de combler totalement notre soif de bonheur infini. Le COVID-19 nous en a donné la preuve.
Nous voyons dans l’évangile que Jésus, lui, sait vraiment où il va. Oui, nous aussi, par Jésus grâce au baptême, nous sommes devenus enfants de Dieu. A la suite de Jésus donc, nous aussi, nous retournerons vers le Père. C'est lui le terme de notre voyage ici sur terre. C’est le but final de notre vie.
Oui mes frères et sœurs, au terme de notre route humaine, ce n’est pas le néant absurde des athées notre vie a un sens. Il y a quelqu’un qui nous attend, qui nous aime et qui nous ouvre les bras pour nous introduire dans sa maison paternelle. Jésus l’assure : « Ne soyez pas bouleversés. Je pars vous préparer une place. Je reviendrai vous prendre avec moi. Et là où je suis vous y serez-vous aussi ». Pas seulement pour demain, déjà aujourd’hui et ici : « Le Père, vous le connaissez dès maintenant », dit Jésus à Philippe.
En effet, la foi est l’anticipation du futur. Tous les hommes rencontreront un jour ce Dieu Père qu’ils ignorent si souvent ici-bas. Et ce sera l’immense regret de ne pas l’avoir connu plus tôt. Mais toi, si tu crois, si tu le veux, tu connais déjà cet amour fantastique qui peut totalement combler un cœur, dès maintenant. Et alors, dans la mesure de cette communion d’amour avec le Père par Jésus, il nous sera donné d’être nous aussi l’épiphanie du Père, en révélant sa tendresse. En annonçant ses merveilles au monde comme nous le dit Saint Pierre dans l’extrait de sa première lettre (1 P 2, 4-9).
Saint Pierre nous rassure que nous sommes des hommes et femmes d’honneurs. Oui, honneur à ceux qui ont la foi car ils sont des pierres vivantes pour construire l’Eglise de Dieu. Oui, nous sommes de la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu chargé d'annoncer les merveilles de Dieu.
Pour cela, nous devons vivre et nous comporter comme des gens dignes. Certes il y aura des problèmes dans nos communautés mais nous devons savoir les résoudre en hommes dignes et hommes de foi comme nous montre l’exemple de la première communauté chrétienne dans la première lecture d’aujourd’hui (Ac 6, 1-7).
En effet, celle qui était la communauté idéale commence à poser des problèmes. Il y a des problèmes de séparation liés non à l’essentiel, la parole de Dieu, mais à la langue et autres considérations matérielles. Les apôtres se décident de régler le problème pour sauvegarder l’essentiel : « nous ne pouvons pas abandonner l’annonce de la parole pour des questions de nourriture » disent-ils. Ils choisirent sept des frères pour ce service. C’est l’institution des diacres.
Ceci nous montre que nous aurons des problèmes dans notre Eglise mais nous devons trouver des solutions internes grâce à la prière et à l’Esprit Saint. Voyons comment nous réglons nos différents dans notre Eglise : nous qui colportons, médisons les autres, trahissons, séparons……..
Mes frères et sœurs, en ce dimanche, demandons-nous où va notre vie ? Quel en est le sens et celui de nos avoirs. Comprenons que seul Jésus nous en a donné le sens et le but : demeurer dans la maison du Père. Vivons par rapport à ce but et nous serons déjà ici-bas des hommes d’honneur. Puisse la Vierge Marie nous aider à cette vie, amen. Bon dimanche, CIM.
dimanche dernier, dimanche du bon pasteur où nous avons prié pour les vocations, l’Evangile nous a appelé à une vie adulte et responsable dans une Eglise qui n’a rien d’un troupeau ni d’une garderie. Et pour cela, la Bonne nouvelle doit être annoncée à toutes les nations pour que tous les hommes aient la vie éternelle. Amener les gens à croire dans le Christ, le bon Berger, lui faire confiance et le suivre car il est la porte pour entrer chez le Père.
Aujourd’hui, c’est le cinquième dimanche. En ce dimanche mes frères et sœurs, l’Evangile (Jn 14, 1-12) nous aide à méditer sur une question que tout le monde est sensé se poser certainement : quel est le but de la vie ? Le bonheur a-t-il un avenir ? Oui, Thomas a posé la grande question à Jésus : « Nous ne savons pas où tu vas ». Nous vivons avec des projets. Il y en a à court terme : gagner de l’argent, élever une famille, progresser dans une profession ou une carrière... , mais viendra tôt ou tard la question radicale : « Où allons-nous ? Vers quelle fin ultime nous dirigeons-nous ? »
Gagner de l’argent, mettre au monde des enfants, améliorer la société et même aimer, que signifient tout cela, si c’est pour finir dans la déchéance de la tombe? Nos biens matériels parfois très limités ne peuvent donner un sens à notre vie ; c’est plutôt un goût d’éphémère. Elles sont incapables de combler totalement notre soif de bonheur infini. Le COVID-19 nous en a donné la preuve.
Nous voyons dans l’évangile que Jésus, lui, sait vraiment où il va. Oui, nous aussi, par Jésus grâce au baptême, nous sommes devenus enfants de Dieu. A la suite de Jésus donc, nous aussi, nous retournerons vers le Père. C'est lui le terme de notre voyage ici sur terre. C’est le but final de notre vie.
Oui mes frères et sœurs, au terme de notre route humaine, ce n’est pas le néant absurde des athées notre vie a un sens. Il y a quelqu’un qui nous attend, qui nous aime et qui nous ouvre les bras pour nous introduire dans sa maison paternelle. Jésus l’assure : « Ne soyez pas bouleversés. Je pars vous préparer une place. Je reviendrai vous prendre avec moi. Et là où je suis vous y serez-vous aussi ». Pas seulement pour demain, déjà aujourd’hui et ici : « Le Père, vous le connaissez dès maintenant », dit Jésus à Philippe.
En effet, la foi est l’anticipation du futur. Tous les hommes rencontreront un jour ce Dieu Père qu’ils ignorent si souvent ici-bas. Et ce sera l’immense regret de ne pas l’avoir connu plus tôt. Mais toi, si tu crois, si tu le veux, tu connais déjà cet amour fantastique qui peut totalement combler un cœur, dès maintenant. Et alors, dans la mesure de cette communion d’amour avec le Père par Jésus, il nous sera donné d’être nous aussi l’épiphanie du Père, en révélant sa tendresse. En annonçant ses merveilles au monde comme nous le dit Saint Pierre dans l’extrait de sa première lettre (1 P 2, 4-9).
Saint Pierre nous rassure que nous sommes des hommes et femmes d’honneurs. Oui, honneur à ceux qui ont la foi car ils sont des pierres vivantes pour construire l’Eglise de Dieu. Oui, nous sommes de la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu chargé d'annoncer les merveilles de Dieu.
Pour cela, nous devons vivre et nous comporter comme des gens dignes. Certes il y aura des problèmes dans nos communautés mais nous devons savoir les résoudre en hommes dignes et hommes de foi comme nous montre l’exemple de la première communauté chrétienne dans la première lecture d’aujourd’hui (Ac 6, 1-7).
En effet, celle qui était la communauté idéale commence à poser des problèmes. Il y a des problèmes de séparation liés non à l’essentiel, la parole de Dieu, mais à la langue et autres considérations matérielles. Les apôtres se décident de régler le problème pour sauvegarder l’essentiel : « nous ne pouvons pas abandonner l’annonce de la parole pour des questions de nourriture » disent-ils. Ils choisirent sept des frères pour ce service. C’est l’institution des diacres.
Ceci nous montre que nous aurons des problèmes dans notre Eglise mais nous devons trouver des solutions internes grâce à la prière et à l’Esprit Saint. Voyons comment nous réglons nos différents dans notre Eglise : nous qui colportons, médisons les autres, trahissons, séparons……..
Mes frères et sœurs, en ce dimanche, demandons-nous où va notre vie ? Quel en est le sens et celui de nos avoirs. Comprenons que seul Jésus nous en a donné le sens et le but : demeurer dans la maison du Père. Vivons par rapport à ce but et nous serons déjà ici-bas des hommes d’honneur. Puisse la Vierge Marie nous aider à cette vie, amen. Bon dimanche, CIM.
dimanche 3 mai 2020
Homélie du 4ème dimanche de Pâques A
Mes frères et sœurs, le récit des disciples d’Emmaüs nous a appris que nous avons tous nos soucis, nos peines, peut-être de grandes souffrances que nous amenons dans l’Eglise. Comme pour ces deux disciples, pour beaucoup d’entre nous, l'avenir apparaît comme fermé et beaucoup ne voient pas trop quel sens donner à leur existence. Nous avons compris que pour clarifier l’absurdité de notre vie et trouver un sens à notre existence, il faut confronter notre vie, notre existence à l’Ecriture sainte, il faut être actif dans le partage du pain (l'Eucharistie) et vivre dans la communauté fraternelle rassemblée.
Aujourd’hui, c’est le quatrième dimanche. Ce dimanche est dit dimanche du bon pasteur. L’Eglise le consacre aux vocations car cette bonne nouvelle de pâque doit être annoncée à toutes les nations. Ainsi, l’Evangile d’aujourd’hui (Jn 10, 1-10) nous présente le ressuscité à la fois comme le Berger et la porte de la bergerie. Berger pour conduire les brebis, les hommes et porte pour donner accès à la maison du Père.
En effet, le Christ, le Berger, connait personnellement ses brebis, la porte de la bergerie ouvre l’accès au pâturage. Jésus est indispensable médiateur du salut entre Dieu et les croyants. Ces hommes doivent obligatoirement connaitre le ressuscité pour aller au Père par la bonne nouvelle et la conversion.
Luc, dans la première lecture d’aujourd’hui (Ac 2, 14a.36-41), décrit les étapes normales de la conversion chrétienne : la Bonne Nouvelle du Christ ressuscité doit être annoncée par un témoin ; l’auditeur doit décider de changer de vie, se faire baptiser, recevoir l’Esprit et il doit entrer dans la communauté des croyants.
Comment doivent se comporter ces hommes dans la vie concrète et quotidienne ?
Saint Pierre dans la deuxième lecture (1 P 2, 20b-25) nous répond : ces hommes qui doivent tenir bons dans les persécutions en menant une vie droite.
En effet, se conformant à la vie de cette communauté, il rencontrera des épreuves et sera persécuté. Il devra suivre l’exemple de Jésus qui dans sa passion, a été non violent et avec une rectitude de vie.
Que dire pour nous aujourd’hui ?
L’Evangile nous appelle à une vie adulte et responsable dans une Eglise qui n’a rien d’un troupeau ni d’une garderie. A l’heure où, dans nos sociétés, les pères s’effacent, les exorcistes et gourous séduisent, les propagandistes pasteurs de tout bord asservissent, Jésus nous met débout pour que nous marchions avec lui vers le Père. Car nul ne va au Père que par lui (Jn 14, 6). Et pour cela, la Bonne nouvelle doit être annoncée à toutes les nations pour que tous les hommes aient la vie éternelle. Amener les gens à croire dans le Christ, le bon Berger, lui faire confiance et le suivre car il est la porte pour entrer chez le Père.
Ainsi, mettons nous debout dans l’Eglise avec le Ressuscité. Que Chacun (prêtre ou laïc, adulte, enfant et jeune) soit pasteur, berger des autres (à la maison, au quartier, au travail et partout où il passe et repasse) ; qu'il annonce la bonne nouvelle pascale partout et à tout le monde. Que chacun, brebis du grand pasteur le Christ, imite-le Ressuscité dans sa vie : tenir bon dans les épreuves et suivre ses traces en menant une vie droite dans son Eglise.
Mes frères et sœurs dans le Christ, prions ensemble pour que nous soyons des brebis docile à notre berger le Christ et que chacun devienne aussi berger des autres en imitation du Christ notre pasteur dans son Eglise. Amen. Bon dimanche à chacun et chacune, CIM.
Aujourd’hui, c’est le quatrième dimanche. Ce dimanche est dit dimanche du bon pasteur. L’Eglise le consacre aux vocations car cette bonne nouvelle de pâque doit être annoncée à toutes les nations. Ainsi, l’Evangile d’aujourd’hui (Jn 10, 1-10) nous présente le ressuscité à la fois comme le Berger et la porte de la bergerie. Berger pour conduire les brebis, les hommes et porte pour donner accès à la maison du Père.
En effet, le Christ, le Berger, connait personnellement ses brebis, la porte de la bergerie ouvre l’accès au pâturage. Jésus est indispensable médiateur du salut entre Dieu et les croyants. Ces hommes doivent obligatoirement connaitre le ressuscité pour aller au Père par la bonne nouvelle et la conversion.
Luc, dans la première lecture d’aujourd’hui (Ac 2, 14a.36-41), décrit les étapes normales de la conversion chrétienne : la Bonne Nouvelle du Christ ressuscité doit être annoncée par un témoin ; l’auditeur doit décider de changer de vie, se faire baptiser, recevoir l’Esprit et il doit entrer dans la communauté des croyants.
Comment doivent se comporter ces hommes dans la vie concrète et quotidienne ?
Saint Pierre dans la deuxième lecture (1 P 2, 20b-25) nous répond : ces hommes qui doivent tenir bons dans les persécutions en menant une vie droite.
En effet, se conformant à la vie de cette communauté, il rencontrera des épreuves et sera persécuté. Il devra suivre l’exemple de Jésus qui dans sa passion, a été non violent et avec une rectitude de vie.
Que dire pour nous aujourd’hui ?
L’Evangile nous appelle à une vie adulte et responsable dans une Eglise qui n’a rien d’un troupeau ni d’une garderie. A l’heure où, dans nos sociétés, les pères s’effacent, les exorcistes et gourous séduisent, les propagandistes pasteurs de tout bord asservissent, Jésus nous met débout pour que nous marchions avec lui vers le Père. Car nul ne va au Père que par lui (Jn 14, 6). Et pour cela, la Bonne nouvelle doit être annoncée à toutes les nations pour que tous les hommes aient la vie éternelle. Amener les gens à croire dans le Christ, le bon Berger, lui faire confiance et le suivre car il est la porte pour entrer chez le Père.
Ainsi, mettons nous debout dans l’Eglise avec le Ressuscité. Que Chacun (prêtre ou laïc, adulte, enfant et jeune) soit pasteur, berger des autres (à la maison, au quartier, au travail et partout où il passe et repasse) ; qu'il annonce la bonne nouvelle pascale partout et à tout le monde. Que chacun, brebis du grand pasteur le Christ, imite-le Ressuscité dans sa vie : tenir bon dans les épreuves et suivre ses traces en menant une vie droite dans son Eglise.
Mes frères et sœurs dans le Christ, prions ensemble pour que nous soyons des brebis docile à notre berger le Christ et que chacun devienne aussi berger des autres en imitation du Christ notre pasteur dans son Eglise. Amen. Bon dimanche à chacun et chacune, CIM.
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