samedi 25 avril 2015

Prince Mazengo parti à la fleur de l'âge

Prince Mazengo Mboso

"A dieu Prince, nous ne t'oublierons jamais". C'est en ces termes que des nombreuses personnes venues à Banunu, ont rendu leur dernier homage à Prince Mazengo Mboso avant d'aller le laisser à sa dernière demeure à Kinkole le jeudi 23 avril dernier. Le'dénominateur commun',  comme l'ont qualifié les anciens de l'Institut Panda Kwango, est décédé le 13 avril à l'âge de  29 ans. Qui était ils pour marquer et attirer beaucoup de monde à ses funérailles? 

Funérailles à Banunu
Prince, un gentil garçon, prêt à rendre service, est né le 5 octobre 1986 de l'union de monsieur Théophile Mazengo, décédé l'an dernier et de madame Marie Zingu en vie, dans le secteur de Dinga, Province du Bandundu. Il a fait ses études primaires à l'Ecole primaire Kiyaya dans la paroisse Saint André de Kasinsi où il a était initié à l'éducation religieuse. Trop jeune, il part dans la paroisse Saint Joseph d'Imbela en 1999 où il termine ses études secondaires avec succès à l'Institut Panda Kwango où il s'attire l'affection des prêtres et religieuses par son bon comportement et son intelligence remarquable.

Funérailles à Banunu
'Dénominateur commun' car il savait faire le trait d'union entre les jeunes de partout et de tendances parfois opposées, Après son diplôme d'état obtenu en 2004 en Biologie-chimie, Prince va à l'Université de Kinshasa pour ses études universitaires. Il y obtient le grade de licencié en environnement en 2010 après de celui de gradué en Biologie en 2005. Prince Mazengo, se décide de mettre son intelligence et son savoir faire au service de la protection de l'environnement.
 C'est pourquoi, avant même la fin de ses études, il travaille déjà en 2008 comme administrateur environnementaliste et membre cofondateur de l'action pour la gestion des impacts environnementaux et sociaux(AGIES/ASBL), fonctions qu'il occupera jusqu'à son dernier soupir. Célibataire, chrétien catholique engagé, fils d'une famille catholique et fervente, Prince était très engagé dans sa Cevb au sein de leur sous paroisse. Ses activités dans d'autres ONGD: CAFISCO, ABCK REDD ne lui ont arraché son zèle de former et d'initier les jeunes à l'éducation chrétienne et catholique. Il est encadreur des Bilenge ya mwinda de sa ous-paroisse  Sainte Lucie(Paroisse Saint Sacrement)où il est aussi très actif dans la sous commission de lectorat. "Il a joué avec aisance le rôle de Pierre à lecture de la passion pendant le triduum pascal dernier", a témoigné le président de sa Cevb. Plein de promesses d'avenir aussi bien pour le pays que pour l'Eglise, le voilà parti pendant que tout le monde a encore besoin de lui. Ne dit on pas que 'c'est la meilleure fleur du jardin que le jardinier enlève'? oui, il faut se courber devant le destin mais avec l'espoir d'une autre vie promise par celui qu'il a aimé et servi , Jésus Christ qui nous rassure tous  :"Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra"(Jn 11, 25). Prince Mazengo, que ton âme repose en paix.CIM

samedi 11 avril 2015

Le pape François donne la condition nécessaire pour porter l’Évangile aux autres

« Nous pouvons porter l’Évangile aux autres s’il imprègne profondément notre vie. » 

C’est en ces termes que le Souverain Pontif a donné ‘la condition nécessaire’ pour l’annonce de l’évangile, dans un tweet  posté sur son compte @Pontifex_fr le vendredi 10 avril.

Le chrétien qui a reçu cette mission du Christ qui nous envoi porter la bonne Nouvelle à la création (Mt 28, 19) doit l’accomplir par son témoignage de vie comme prophète selon la mission aussi prophétique reçue de par son baptême. Mettant en garde contre des formules déterminées et figées, le pape François explique que cette annonce « se transmet sous des formes très diverses qu’il serait impossible de décrire ou de cataloguer ».Il insiste par contre sur une transmission de l’évangile de personne à personne.  C’est là une tâche quotidienne de tout chrétien  et qu’il doit réaliser en tout lieu. Il est un impératif pour un chrétien de porter évangile aux autres : les personnes les plus proches et celles qui sont inconnues.  Cette rencontre avec ces personnes auxquels on porte évangile exige un échange de son vécu qu’on transmet  à ses interlocuteurs. « Si les conditions sont réunies, il est bon que cette rencontre fraternelle et missionnaire se conclue par une brève prière », propose le pape. Une prière qui reflète « les préoccupations de la personne et non une prière abstraite. CIM 

jeudi 9 avril 2015

Dimanche des rameaux dans le diocèse de Popokabaka : les Jeunes de Mawanga en fête autour de Mgr Edouard Lutaku

Répondant à l’invitation des jeunes de la paroisse Maria Assumpta de Mawanga, Mgr Edouard Lutaku, Vicaire Général du Diocèse de Popokabaka, a fêté le dimanche des rameaux et de la passion du Seigneur avec les chrétiens de cette paroisse, le dimanche 29 mars dernier.
De gauche à droite :
A. Fidèle, Mgr Edouard et A. Olivier
Entouré du curé, l’abbé Olivier Nkosi et du vicaire, l’abbé Fidèle Buka, Mgr Edouard a présidé l’Eucharistie dans une Eglise remplie par environs mil deux cents personnes sans compter ceux qui ont suivi la messe dehors autour de l’Eglise. Bravant la chaleur, les chrétiens et surtout les jeunes venus des villages et centres de la paroisse ont participé avec  ferveur, de 9h30’ à 12h00’,  à cette Eucharistie, une avant première pour le peuple de Dieu de cette partie du Diocèse.

Mgr Edouard Lutaku
Dans son homélie, Mgr Edouard a demandé aux fidèles chrétiens d’imiter l’obéissance du Christ qui l’a conduit jusqu’à la croix. Aux jeunes eux mêmes, de rester aussi obéissant et de l’exprimer en se laissant instruire par l’Eglise et les ainés dans une bonne éducation. Face aux Nganga n’kisi qui font la loi dans la région, le Vicaire Général à exhorté les chrétiens à rester fermes dans la foi en Dieu et à ne pas se lasser à faire le bien comme le Christ.

« Comme Saint Pierre résume toute la vie de Jésus en ces quelques mots ‘Jésus faisait le bien partout’, de même vous aussi chrétiens, faites toujours le bien partout et dans toutes les circonstances de votre vie quotidienne », a martelé le Vicaire Général.

Parlant de cette journée consacrée aux jeunes, Mgr Edouard a rappelé que cette dernière a été instaurée par le Pape Jean Paul II pour inviter les jeunes à chercher la sainteté.

Mgr Edouard avec quelques jeunes après la messe
« Vous jeunes, donc, cherchez à devenir sage et la sagesse commence avec la crainte de Dieu nous dit la Bible » (Pr 9, 10)

Parlant de leur avenir, le Vicaire général a exhorté les jeunes, ‘responsables chrétiens de demain’, à prendre leurs responsabilités déjà aujourd’hui pour se faire initié dans l’Eglise.

« Cherchez la sainteté de vie et engagez vous face au sacrement de mariage pour que demain vous deveniez des bons pères et des bonnes mères de famille. Et pour ceux qui veulent se consacrer au Seigneur dans le célibat, à devenir des bons et bonnes consacrées selon le vouloir de Jésus Christ pour sa moisson » a exhorté le prédicateur. Un repas festif suivi des réjouissances populaires a clôturé la soirée.

Notons qu’une délégation des jeunes de la Paroisse Saints Pierre et Paul et une autre de la paroisse Saint Charles Lwanga sont venues témoigner leur solidarité aux jeunes de Mawanga.
Mgr avec les délégations hôtes


Edifiés et très contents, ces jeunes souhaitent que cette journée soit organisée par le diocèse pour rassembler les jeunes de toutes les paroisses, ainsi rencontrer le vœu du Vicaire Général qui souhaite que cet élan se répande à travers tout le diocèse. CIM

mardi 7 avril 2015

Pâques du Seigneur : Alléluia ! Alléluia ! Il est vraiment ressuscité, Alléluia !


Alléluia ! Alléluia !Il est vivant à jamais. Il est vraiment ressuscité et nous avec. Alléluia !

L’Ange : « soyez sans crainte, vous. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit ; venez voir l’endroit où il gisait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : ‘il est ressuscité des morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez’. Voilà, je vous l’ai dit. »(Mt 28, 5-7)

Jésus : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée ; c’est là qu’ils me verront »(Mt 28, 10)

Marie Madeleine : « J’ai vu le Seigneur……»(Jn 20, 18)

Les Onze aux disciples d’Emmaüs : « C’est vrai ! Le seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »(Lc 24, 34)

Pierre : « Que tout le peuple d’Israël en ait  la certitude : ce même Jésus que vous avez crucifié, Dieu a fait de lui le Seigneur et le Christ. »(Ac 2, 36)
« Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. »(Ac 2, 32)


Oui, nous sommes vraiment ressuscités avec lui. Alléluia !  CIM

lundi 6 avril 2015

Archidiocèse de Kinshasa /La célébration du vendredi saint dans la paroisse Saint Léopold

Les chrétiens vénèrent avec compassion la croix du christ


Dans la semaine sainte chez les catholiques du rite romain, le vendredi saint est ce jour où chacun se souvient de la passion du Christ et vénère sa croix. Le seul jour de l’année où l’on ne célèbre pas la messe. La cérémonie se déroule en trois étapes : l’écoute de la parole de Dieu centrée sur la passion du Christ, la vénération de la croix et la communion au corps du Christ. Les chrétiens de la paroisse saint Léopold de Ngaliema à Kinshasa ont célébré la passion du Christ, le vendredi 3 avril dans leur Eglise paroissiale. Au cours de cette cérémonie liturgique, ils ont vénéré sa croix comme acte de foi en Dieu qui a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique pour le salut de l’humanité »(Jn 3, 16) et ainsi, exprimer leur reconnaissance à cette croix, symbole et source de leur rédemption.   

Façade de l'église St Léopold
Un haut mur en arc monté par une élévation cachant la toiture et se terminant par une croix. C’est la façade de l’église Saint Léopold. Bâtie entièrement en brique cuite, d’une belle architecture ancienne, construite depuis 1943. Cette église est le centre de la paroisse desservant une grande partie des catholiques habitant le quartier Joli parc dans la commune de Ngaliema. C’est dans cette église que les chrétiens ont commémoré, vendredi 3 avril, la passion de leur Seigneur Jésus Christ qui a été suivi de la vénération de la croix.
Habillé en rouge, avec douze prêtres et un diacre, neuf acolytes essentiellement des grands séminaristes en théologie de Jean XXIII, l’abbé Sylvain Mubikay, directeur spirituel du Grand Séminaire et vicaire de la paroisse, commence la procession du Vendredi Saint. Il est dix huit heures quarante minutes. Tous les fidèles se mettent débout pour accueillir ces ministres de Dieu tous vêtus de rouge. Ils avancent calmement vers l’autel, les treize prêtres se couchent à plat ventre pendant deux minutes. Pendant ce temps, les acolytes et toute l’assemblée se met genou et l’église est plongée dans un grand silence. Total silence qui ne laisse entendre que les ventilateurs placés aux murs latéraux de l’église pour rafraichir les fidèles. Quand ils se relèvent, l’assemblée se met debout. Le célébrant principal, l’abbé Sylvain, monte à l’autel suivi de tous les ministres. Les bras étendus, l’abbé dit la prière d’ouverture qui se conclue par la réponse des fidèles « amen ». Et tout le monde s’assied pour écouter les lectures.
Deux acolytes, des filles, avancent vers le célébrant principal. Elles s’agenouillent pour demander la bénédiction en vue de lire les deux lectures du jour (Is 52, 13 - 53, 12 et He 4, 14-16 ;5, 7-9). L’une après l’autre, elles lisent les textes sacrés. Aussitôt les deux lectures terminées, encore un silence profond dans l’église. Le célébrant avec trois hommes et une fille se placent devant l’autel face à l’assemblée. Ce sont les intervenants de la lecture chantée de l’évangile (Jn 18, 1-19, 42). Le prêtre joue le rôle de Jésus, les quatre autres sont respectivement, disciples, foule, autre et narrateur. Le prêtre invite les chrétiens à suivre la proclamation de l’évangile : « Bandeko, na limemia nionso, tolanda malozi ma mokonzi wa biso Yezu Kristu »(frères et sœurs, avec respect, suivons la lecture de la passion de notre Seigneur Jésus Christ). L’assemblée s’assied et commence la lecture chantée de la passion. L’assemblée suit en silence. Grande compassion qui se lie sur les visages des chrétiens. Soudain, tous ensemble comme un seul homme, s’agenouillent : le narrateur vient d’annoncer la mort de Jésus. Méditation en silence. Quand tout le monde se relève, le prêtre prend la parole pour exhorter les chrétiens à faire de la croix du Christ, le centre de leur vie et la source de leur salut.
A. Sylvain pendant l'homélie
C’est l’homélie du prêtre. Il lève l’équivoque : « Contrairement à ce que ceux qui vous combattent vous disent pour vous détourner de votre vraie foi, nous n’adorons pas la croix mais nous la vénérons » a martelé le prédicateur. Il a donné quelques références bibliques sur l’interdit de l’adoration des images et fabrications humaines (Dt 4, 16-19 ;Ex 20, 3-6 ; Ex 32, 1-10 ) et aussi le permis sur image et fabrications humaines(Nb 21, 8-9 ; Jn 3, 14).
L’homélie finie, tous se lèvent pour entamer la deuxième partie de cette célébration : la vénération de la croix. Le prêtre, le diacre et deux acolytes quittent l’autel et sortent par la sacristie. Ils réapparaissent au fond de l’église pour commencer la procession avec la croix à vénérer.
Présentation de la croix
Le diacre devant, précédé de deux acolytes avec leur cierge allumés, tient une croix surélevée. Derrière lui suit le prêtre en silence. Le diacre montre progressivement la croix à la foule à trois reprises. A chaque fois, le prêtre chante : « Yeyee, talani kuruse, botala kuruse, Yezu Nzambe awei »(une adaptation de ‘Voyez la croix de notre salut, venez tous l’adorer). Le diacre dépose la croix aux pieds de l’autel. Deux acolytes la tiennent. Les prêtres, les ministres puis l’assemblée viennent vénérer la croix. L’un après l’autre, les fidèles s’avancent, s’agenouillent et baisent la croix avec piété. Pendant trente deux minutes, la chorale aide la dévotion au rythme des chants de la passion.
Après vient la dernière étape : c’est le moment de la communion où tous, partagent le corps du Christ retiré du reposoir. Pas de messe aujourd’hui dans le monde entier. De nouveau silence dans l’église. Tête baissée, chacun médite en silence. Le prêtre brise le silence par la prière de clôture. Sans bénédiction ni renvoi de foule, la cérémonie s’achève par la procession de sortie des ministres en silence. La chorale ne chante pas.

Il est vingt et une heure treize minutes. Les fidèles sortent aussi en silence. Ils continuent la méditation chez eux en famille comme l’a recommandé le curé de la paroisse, l’abbé Georges Njila, deux heures au paravent, à la fin du chemin de la croix qui a préparé cette célébration. CIM

Flash : Kinshasa est en deuil : Mgr Eugène Moke retourne au près du Père céleste!

Mgr Eugène Moke Motsuri, évêque auxiliaire émérite de Kinshasa, est décédé ce matin à 5h30’ dans sa résidence  de Righini(Kinshasa), annonce la Radio Catholique Elykia émettant de Kinshasa.

Mgr Moke dans sa résidence à 75 ans
Eugène Moke Motsuri est né le 25 mars 1916 à Mongobele à l’époque de Congo-Belge. Il fait ses études au Collège Saint Joseph de Léopoldville (actuel Kinshasa). Il est ordonné prêtre le 9 juin 1946. Il devient évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Kinshasa et évêque de Lestona le 1erseptembre 1970. Il restera  évêque auxiliaire de Kinshasa jusqu’à sa retraite, le 11 mai 1991. Il tire sa révérence après 99 ans de vie.

Le programme de ses obsèques se présente de la manière suivante :

Mercredi 8 Avril : Levée du corps de l’hôpital St Joseph et exposition à la Cathédrale Notre Dame du Congo
18h00’ : Vêpres (Office des défunts)
19h00’ : Eucharistie

Jeudi 9 avril : Hommages

18h00’ : Vêpres (Office des défunts)
19h00’ : Eucharistie

Vendredi 10 avril :

10h00’ : Messe au Stade Tata Raphael
11h00’ : Enterrement à la Paroisse Saint Joseph de Matonge


Que son âme repose en paix ! CIM

samedi 4 avril 2015

Fête du sacerdoce ministériel : le curé de Saint Léopold fête avec les consacrés de sa paroisse

Jeudi 2 Avril, se célèbre le Jeudi Saint qui est le jour de l’institution de l’Eucharistie et aussi celui du sacerdoce ministériel. Il est donc fêté par les prêtres du monde entier comme ce jour qui a vu naître le sacrement qui les configure au Christ dans l’Eucharistie. Ils se réjouissent et rendent grâce au Seigneur qui les a choisis gratuitement.
L'A. Georges NJILA souhaitant la bienvenue aux convives
En signe de fraternité sacerdotale, 
le Curé de la paroisse Saint Léopold et Recteur du Grand Séminaire Jean XXIII, Abbé Georges NJILA, a invité toutes les communautés des consacrés de sa paroisse à partager un repas d’amitié au grand séminaire Jean XXIII. Y ont été conviés aussi, les aspirants, les enfants intéressés à la vie consacrée, les membres de la commission paroissiale des vocations, cinq personnes qui ont fêté en ce jour leur anniversaire de naissance, le président de la commission de vocation de la paroisse Saint Alphonse de Matete. La joie était au rendez-vous. CIM



En images sans commentaire : 

                                                                                   























jeudi 2 avril 2015

JEUDI SAINT : « comme j’ai fait pour vous, faites de même »

Aujourd’hui à travers le monde entier, les catholiques font le mémorial du Seigneur pour répondre à son appel après le lavement des pieds de ses disciples : « Faites ceci en mémoire de moi » et « comme j’ai fait pour vous, faites de même »


A genou et courbé, dans l’attitude de l’esclave, il lave les pieds de ses disciples. Ce geste insolite d’humble service du Fils de Dieu serviteur, doit être pour le chrétien le chemin à suivre en devenant comme lui « humble serviteur » du prochain par un amour sans distinction dans un dévouement d’un total sacrifice.

Jour de l’institution de l’Eucharistie et de ses ministres, jour du sacerdoce ministériel. C’est par l’ordination sacramentelle, comme l’explique le directoire pour le ministère et la vie des prêtres, que le prêtre participe de manière spécifique au Sacerdoce du Christ et devient ainsi,  image réelle, vivante et transparente du Christ Prêtre, une représentation sacramentelle du Christ Tête et Pasteur dans l’Église et pour l’Église. Il  se met comme Christ humble serviteur de ses disciples, au service du Peuple de Dieu, non comme un fonctionnaire chargé des questions religieuses, mais comme le Christ  qui n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rachat pour la multitude (Mt 20, 28)
Les prêtres garderont à l’esprit ce ministère spécifique qui est le leur par leur consécration. Etre pasteur et guide du peuple de Dieu pour l’amener à faire ensemble le mémorial du Seigneur. Que les prêtres se disent toujours : « nous avons été consacrés dans l’Église pour ce ministère spécifique. Nous sommes appelés, de diverses façons, à contribuer, là où la Providence nous place, à la formation de la communauté du Peuple de Dieu. Notre tâche (...) est de paître le troupeau de Dieu qui nous a été confié, non par la violence mais de bon cœur, en ne prenant pas une attitude de maître mais en offrant un témoignage exemplaire (cf. 1 P 5, 2-3) (...). Tel est pour nous le chemin de la sainteté (...). C’est là notre mission de service au peuple chrétien »(Le prêtre, pasteur et guide de la communauté paroissiale)  

Bonne fête aux prêtres et demandons l’intercession  de la Vierge Marie, mère des prêtres dans cette prière du Pape Benoît XVI :
Mère de l’Église, nous, prêtres, nous voulons être des pasteurs qui ne paissent pas pour eux-mêmes, mais qui se donnent à Dieu pour leurs frères, trouvant en cela leur bonheur. Non seulement en paroles, mais par notre vie, nous voulons répéter humblement, jour après jour, notre “me voici”. Guidés par toi, nous voulons être des Apôtres de la Miséricorde Divine, heureux de célébrer chaque jour le Saint Sacrifice de l’Autel et d’offrir à tous ceux qui nous le  demandent le Sacrement de la Réconciliation. Avocate et Médiatrice de la grâce, Toi qui es entièrement immergée dans l’unique médiation universelle du Christ, demande à Dieu, pour nous, un cœur complètement renouvelé, qui aime Dieu de toutes ses forces et serve l’humanité comme toi-même tu l’as fait. Redis au Seigneur cette parole efficace : « ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3), afin que le Père et le Fils répandent sur nous, comme dans une nouvelle effusion l’Esprit Saint. CIM













mercredi 1 avril 2015

Un gros poisson jamais rencontré au monde

Un gros poisson attrapé aujourd'hui dans la matinée à Kinsuka, ce grand quartier des pêcheurs de Kinshasa, est censé procurer à manger à toute la capitale congolaise. Les autorités viennent de le surnommer "Poisson d'avril". Elles conseillent  la population de le manger  de préférence frais et sans modération. Ce poisson a la grande caractéristique de faire rire ceux qui le mange. C'est donc bon pour la santé.  
Un poisson d’avril est une plaisanterie, voire un canular, que l’on fait le1er avril à ses connaissances ou à ses amis. Il est aussi de coutume de faire des canulars dans les médias, aussi bien presse écrite, radio, télévision que sur Internet. Pour les enfants, il consiste à accrocher un poisson de papier dans le dos des personnes dont on veut se gausser. « Poisson d’avril ! » est aussi l’exclamation que l’on pousse une fois qu’une des plaisanteries est découverte.
Cette tradition trouverait son origine en France, en 1564. La légende veut que jusqu’alors, l’année aurait commencé au1er avril (en fait le 25 mars correspondait selon le calendrier julien au Jour de l'an), à la fête de l'Annonciation à Marie avec la tradition de s'échanger des cadeaux. Mais le roi de France Charles IX décida, par l’Édit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er janvier, marque du rallongement des journées, au lieu de fin mars, arrivée du printemps. En fait, l’année civile débutait à différentes dates selon les régions. Le culte marial est si fort à Florence à la Renaissance que le 25 mars, fête de l'Annonciation, marque le début de l'année et ceci jusqu'en 1750.
Si l'origine exacte de l'utilisation des poissons reste obscure (peut-être l'ichthus chrétien), il semble que beaucoup de personnes eurent des difficultés à s'adapter au nouveau calendrier, d'autres n'étaient pas au courant du changement et continuèrent à célébrer le 1er avril selon l'ancienne tradition. Pour se moquer d'elles, certains profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours. Les cadeaux que l'on s'offrait en avril étaient le plus souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du Carême, période de jeûne durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les Chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons. Ainsi naquit le fameux poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la réalité ou la voient autrement.
Une autre origine vient du fait que le 1er avril était le jour où la pêche devenait interdite, afin de respecter la période de reproduction. Pour faire un cadeau aux pêcheurs, et pour se moquer un peu d'eux, on leur offrait un hareng. C'est alors qu'une habitude populaire s'installa : on accrochait subrepticement un vrai poisson dans le dos des gens. Comme les habits étaient plus larges, les victimes ne s'en apercevaient pas tout de suite, de sorte que le poisson devenait de plus en plus gluant et puant. Ainsi naquit le goût de faire ce jour-là des petits cadeaux pour rire, des plaisanteries ou des mystifications.(Wikipédia)