samedi 16 mai 2015

Le Diocèse de Popokabaka en deuil : la Révérende sœur Paul-Agnès KAYOLO YALA rentre auprès du Père céleste

Sr Paul-Agnès Kayolo

Le Diocèse de Popokabaka est en deuil. Il vient de perdre une de ses dignes filles, la Révérende sœur Paul-Agnès KAYOLO YALA décédée jeudi 14 dernier à 10h25 aux cliniques universitaires Saint Luc à Bruxelles, en Belgique.

Née à Mawanga le vingt huitième jour du mois de février de l’année mil neuf cents quarante et six, la Sr Paul-Agnès est devenue religieuse dans la congrégation des sœurs de Marie de Popokabaka-Nederbrakel où elle a été Supérieure Régionale en Région Congolaise de 1993 à 2005. Elle était aux soins de santé en Belgique depuis janvier 2012.  Le rapatriement de son corps et le programme de ses obsèques au pays sera communiqué ultérieurement. Que son âme repose en paix. CIM

jeudi 14 mai 2015

Archidiocèse de Kinshasa : L’archevêque annonce l’ordination épiscopale de deux auxiliaires

Dans une annonce faite aux chrétiens de Kinshasa et aux hommes de bonne volonté, le dimanche dernier, son Eminence Laurent Cardinal Monsengwo Pasinya,  annonce l’ordination de deux évêques auxiliaires élus de l’Archidiocèse.
« ….J’ai la joie de vous annoncer l’ordination épiscopale de deux évêques auxiliaires élus de l’Archidiocèse de Kinshasa : Nosseigneurs Donat Banfudinsoni et Jean-Pierre Kwambamba, le dimanche 7 juin en la solennité du Saint Sacrement », a-t-il dit.

L’archevêque a recommandé les deux élus aux ferventes prières de tous les chrétiens pour qu’ils soient des bons pasteurs pour le troupeau que Dieu leur confie. Ainsi, il demande que soit organisé, dans chacune des paroisses de l’archidiocèse, un triduum de prière en vue de cet heureux événement. CIM

lundi 4 mai 2015

La pastorale des enfants et des jeunes(PEJ) dans le diocèse de Popokabaka : l’enfance missionnaire s’ajoute à la liste


Dans le Diocèse de Popokabaka, l'enfance missionnaire est venue allonger la liste des mouvements classés dans la Pastorale des enfants et des jeunes du diocèse de Popokabaka. Introduit dans le diocèse à partir de la paroisse Notre Dame del'espérance grâce au dévouement de la Révérende sœur Hanna, Soeur de  Charité de Sainte Anne, ce mouvement va bientôt totaliser une année d’existence. L'abbé Cyrille Ikomba,  aumônier diocésain de la PEJ, souhaite que le mouvement s'étende dans l'ensemble de notre diocèse. Pour le connaitre, nous vous proposons une carte postale répondant à sept questions.


Sept questions pour connaître l’enfance missionnaire




1. Qu'est ce que l'enfance missionnaire?

Elle nous aide à découvrir dans l’enfance non pas une faiblesse que l’on assiste, nourrit et éduque, mais une force à mettre au service de l’Eglise missionnaire. L’enfance Missionnaire est une œuvre Pontificale où les enfants aident les enfants, les enfants évangélisent les enfants.





2. Comment est née l’Enfance Missionnaire ?

Mgr De Forbin-Janson,
évêque de Nancy en France
C’est en France qu’est né l’enfance missionnaire (Sainte enfance) le 9 mai 1843  sous l’initiative de Mgr De Forbin-Janson (évêque de Nancy) qui avait la passion pour le salut des enfants chinois condamnés à la pauvreté et à mourir sans recevoir le baptême. De là, la dynamique s’étend maintenant au monde entier.





3. Quels sont ses Objectifs de l’Enfance Missionnaire

Enfants missionnaires pendant la messe
de l'épiphanie à Mukila
L’objectif général est d’obtenir que les enfants grandissent dans l’esprit  missionnaire universel et qu’ils soient  les apôtres des enfants du monde entier.
Les objectifs spécifiques sont :
  • Aider les enfants  à connaitre   la vie de Jésus en suivant son exemple.
  • Permettre aux éducateurs d’éveiller les enfants à la Mission Universelle de l’Eglise.
  • Guider les enfants vers une communion spirituelle et un partage matériel de leurs ressources avec les enfants d’autres pays, en particulier ceux qui sont en difficulté.
  • Aider à l’éveil et au développement de vocations missionnaires.
  • Inscrire dans la Pastorale Diocésaine des enfants et des jeunes, la dimension missionnaire et l’ouverture à l’Eglise Universelle.
4. Qui peut appartenir au groupe ?

Leaders et  accesseurs à Mukila 
Tous les enfants âgés de  0 à 14 ans. Dans ce groupe, les enfants de 9 à 14 ans peuvent devenir leader. Les éducateurs, parents, catéchistes, religieux et religieuses, jeunes et prêtres qui y participent sont accesseurs et animateurs.



5. Quelle est l'identité de l’enfance missionnaire

Nous sommes amis de Jésus et faire des autres des amis pour Jésus.

6. Quelle est la salutation de l’enfance missionnaire

« Des enfants du monde, toujours amis »


7. Journée de l'enfance missionnaire

Scénette d'épiphanie à Mukila le 4/1/2015
Épiphanie  est la « Journée mondiale de l’enfance missionnaire », organisée par l’Œuvre pontificale de l’Enfance missionnaire. 

dimanche 3 mai 2015

La spiritualité diocésaine : le Pape François clarifie....

No coment

Extrait du discours du Pape François aux prêtres de Caserte(Naples)/Italie le 26 Juillet 2014 : 

« ...venons-en à la spiritualité du clergé diocésain. Prêtre contemplatif, mais pas comme quelqu’un qui est à la Chartreuse, je n’entends pas ce genre de contemplation. Le prêtre doit avoir une contemplation, une capacité de contemplation aussi bien envers Dieu qu’envers les hommes. C’est un homme qui regarde, qui remplit ses yeux et son cœur de cette contemplation: avec l’Evangile face à Dieu, et avec les problèmes humains face aux hommes. C’est dans ce sens qu’il doit être un contemplatif. Il ne faut pas mélanger: le moine est une autre chose. Mais où est le centre de la spiritualité du prêtre diocésain? Je dirais qu’il est dans l’esprit diocésain. C’est avoir la capacité de s’ouvrir à l’esprit diocésain. La spiritualité d’un religieux, par exemple, est la capacité de s’ouvrir à Dieu et aux autres dans la communauté: que ce soit la plus petite ou la plus grande de la congrégation. En revanche, la spiritualité du prêtre diocésain et de s’ouvrir à l’esprit diocésain. Et vous les religieux qui travaillez en paroisse vous devez faire les deux choses, c’est pourquoi le dicastère pour les évêques et le dicastère pour la vie consacrée sont en train de travailler à une nouvelle version de Mutuae relationes, car le religieux a deux appartenances. Mais revenons à l’esprit diocésain: qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie avoir un rapport avec l’évêque et un rapport avec les autres prêtres. Le rapport avec l’évêque est important, il est nécessaire. Un prêtre diocésain ne peut pas être détaché de l’évêque. «Mais l’évêque ne m’aime pas, l’évêque par ci, l’évêque par là...»: l’évêque sera peut-être un homme ayant un mauvais caractère: mais c’est ton évêque. Et tu dois trouver, même dans cette attitude qui n’est pas positive, une voie pour garder une relation avec lui. Cela est cependant une exception. Je suis un prêtre diocésain parce que j’ai un rapport avec l’évêque, un rapport nécessaire. Il est profondément significatif que pendant le rite de l’ordination on fasse vœu d’obéissance à l’évêque. «Je te promets obéissance, ainsi qu’à tes successeurs». Avoir l’esprit diocésain signifie une relation avec l’évêque que l’on doit pratiquer et faire croître sans cesse. Dans la plupart des cas ce n’est pas un problème catastrophique, mais une réalité normale. En deuxième lieu, l’esprit diocésain comporte une relation avec les autres prêtres, avec tout le presbyterium. Il n’y a pas de spiritualité du prêtre diocésain sans ces deux relations: avec l’évêque et avec le presbyterium. Et elles sont nécessaires. «Moi, oui, je m’entends bien avec l’évêque, mais je ne vais pas aux réunions du clergé parce que l’on y dit des bêtises». Mais avec cette attitude quelque chose vient à manquer: tu n’as pas cette véritable spiritualité du prêtre diocésain. Tout est là: c’est simple, mais dans le même temps cela n’est pas facile. Cela n’est pas facile, car se mettre d’accord avec l’évêque n’est pas toujours facile, car l’un pense d’une certaine manière et l’autre d’un manière différente, mais on peut discuter... et que l’on discute! Et on peut le faire en haussant le ton? Qu’on le fasse! Combien de fois un fils discute avec son père et, à la fin, ils restent toujours père et fils. Toutefois, quand dans ces deux relations, aussi bien avec l’évêque qu’avec le presbyterium, s’insère la diplomatie, l’Esprit du Seigneur n’est pas là, car l’esprit de liberté manque. Il faut avoir le courage de dire: «Je ne pense pas ainsi, je pense différemment», et aussi l’humilité d’accepter une correction. C’est très important. Et quel est le plus grand ennemi de ces deux relations? Les commérages. Très souvent je pense — parce que moi aussi j’ai cette tentation de commérer, nous l’avons en nous, le diable sait que cette semence donne des fruits et il sème bien — je pense qu’il s’agit peut-être d’une conséquence d’une vie de célibataire vécue dans la stérilité, non dans la fécondité. Un homme seul finit dans l’amertume, il n’est pas fécond et bavarde sur les autres. C’est une attitude qui ne fait pas du bien, c’est précisément ce qui empêche ce rapport évangélique, spirituel et fécond avec l’évêque et avec le presbyterium. Les commérages sont le plus grand ennemi de l’esprit diocésain, c’est-à-dire de la spiritualité. Mais tu es un homme, et si tu as quelque chose contre ton évêque, vas-y et dis-le lui. Mais ensuite il y aura des conséquences qui ne seront pas bonnes. Tu porteras ta croix, mais sois un homme! Si tu es un homme mûr et que tu vois quelque chose chez ton frère prêtre qui ne te plaît pas ou que tu penses être erronée, vas le lui dire en face, ou bien si tu vois qu’il ne tolère pas d’être corrigé, vas le dire à l’évêque ou à l’ami le plus intime de ce prêtre, afin qu’il puisse l’aider à se corriger. Mais ne le dit pas aux autres: car cela signifie se salir l’un l’autre. Et le diable est heureux avec ce «banquet», car ainsi il attaque précisément le centre de la spiritualité du clergé diocésain. Pour moi, les commérages font de grands dégâts. Et ils ne sont pas une nouveauté post-conciliaire... Saint Paul dut déjà les affronter, rappelez-vous de la phrase. «Je suis à Paul, moi à Apollo...». Les commérages sont une réalité déjà présente aux débuts de l’Eglise, car le démon ne veut pas que l’Eglise soit une mère féconde, unie, joyeuse. Quel est en revanche le signe que ces deux rapports, entre prêtre et évêque et entre prêtre et les autres prêtres, se portent bien? C’est la joie. De même que l’amertume est le signe qu’il n’y a pas une véritable spiritualité diocésaine, car il manque une belle relation avec l’évêque ou avec le presbyterium, la joie est le signe que les choses fonctionnent. On peut discuter, on peut se mettre en colère, mais il y a la joie au-dessus de tout, et il est important qu’elle existe toujours dans ces deux rapports qui sont essentiels pour la spiritualité du prêtre diocésain.
Je voudrais revenir sur un autre signe, le signe de l’amertume. Une fois, à Rome, un prêtre m’a dit: «Je vois que très souvent nous sommes une Eglise de personnes en colère, toujours en colère l’une contre l’autre; nous avons toujours une raison pour nous mettre en colère». Cela apporte la tristesse et l’amertume: il n’y a pas de joie. Quand nous trouvons, dans un diocèse, un prêtre qui vit ainsi en colère et avec cette tension, nous pensons: mais cet homme boit du vinaigre le matin au petit déjeuner. Ensuite, au déjeuner, des légumes conservés dans du vinaigre et ensuite, le soir, un beau citron pressé. Ainsi, sa vie ne va pas, car elle est l’image d’une Eglise de personnes en colère. En revanche la joie est le signe qu’elle va bien. On peut se mettre en colère: c’est même sain de se mettre en colère de temps en temps. Mais l’état de la colère n’appartient pas au Seigneur et conduit à la tristesse et à la division. Et à la fin, vous avez parlé de «la fidélité à Dieu et à l’homme». C’est la même chose que ce que nous avons dit plus avant. C’est la double fidélité et la double transcendance: être fidèles à Dieu signifie le chercher, s’ouvrir à Lui dans la prière, en se rappelant qu’Il est fidèle, qu’Il ne peut pas se renier lui-même, qu’Il est toujours fidèle. Et ensuite s’ouvrir à l’homme; c’est cette empathie, ce respect, cette manière de l’écouter, et ensuite dire le mot juste avec patience.
Nous devons nous arrêter par amour des fidèles qui attendent... Mais je vous remercie, vraiment, et je vous demande de prier pour moi, parce que moi aussi j’éprouve les difficultés de chaque évêque et je dois aussi reprendre chaque jour le chemin de la conversion. La prière l’un pour l’autre nous fera du bien pour aller de l’avant. Merci de votre patience. » 

Ce à quoi l'on reconnait un chrétien selon le pape François

Au cours du Regina Caeli d'aujourd'hui, le Pape François a indiqué ce à quoi l'on reconnait un chrétien : « Si quelqu’un est intimement lié à Jésus, il bénéficie des dons de l’Esprit-Saint, qui sont "amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi"… dans ces attitudes, on reconnaît si quelqu’un est un vrai chrétien », a affirmé le Saint Père. Pour les détails, lire : http://www.zenit.org/fr/articles/a-quoi-l-on-reconnait-un-chretien

Enfance missionnaire dans le Diocèse de Popokabaka : la paroisse de Mukila pionière

L'enfance missionnaire se célèbre partout dans le monde, le dimanche de l'épiphanie du Seigneur. Dans le Diocèse de Popokabaka, c'est la paroisse Notre Dame de l'Espérance qui est pionnière. Elle a célébré cette fête le dimanche 4 janvier avec des baptêmes de quelques enfants, la consécration des enfants leaders et de tout le groupe.


La Sr Hanna avec les trois enfants baptisés
La Paroisse Notre Dame de l'espérance organise l'apostolat de l'enfance missionnaire grâce au dévouement de la soeur Hanna, Soeur de  Charité de Sainte Anne. Les enfants du  Diocèse de Popokabaka, par l'entremise de ceux de Mukila, vivent cette expérience missionnaire. Ils l'ont manifesté le dimanche 4 janvier dans leur paroisse.
Baptêmes administrés par le diacre, A. Anaclet Mbele







Au cours de la  célébration eucharistique dite par le curé de la paroisse, l’abbé Dagobert Luse et concélébré par l’aumônier diocésain de la Pastorale des enfants et des jeunes, l’abbé Cyrille Ikomba, trois enfants missionnaires  ont reçu leur baptême des mains du diacre, l’abbé Anaclet Mbela. Quatre d’entre eux sont devenus des enfants ‘leaders’. Ils ont reçu des mains de l’abbé curé, les insignes pour transmettre la formation aux autres enfants : la Bible et  le crucifix. Le curé a encouragé les quatre enfants et les a appelé à annoncer toujours l’évangile au monde et faire en sorte que les enfants de Mukila aient l’esprit missionnaire et deviennent des apôtres des enfants du monde entier.
Les enfants pendant la prière de leur consécration
Ensemble avec tous les enfants, comme un seul homme, ils ont récité la prière de consécration devant le curé : « Seigneur Jésus, nous, enfants missionnaires, nous nous consacrons à toi. Nous voulons que tu règnes dans nos cœurs et nos œuvres ; que tu règnes dans les cœurs de tous les enfants du monde et de tous les parents. Ainsi, avec courage, nous promettons de rejeter Satan, ses œuvres et tout son orgueil. Tu es notre ami et notre Seigneur, nous voulons te ressembler et te suivre. Donnes-nous en la  grâce. Tu es notre lumière, aide-nous à éclairer les autres. Tu es notre vie, assiste-nous à faire vivre les autres. Tu es notre espérance, aide-nous à redonner espoir aux autres, où qu’ils se trouvent, dans leurs conditions de désespoir. Tu es notre Maître, aide-nous à ne jamais nous séparer de Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen. »
De droite vers la gauche :
AA. Cyrille , Anaclet et Dagobert
Prenant la parole à la fin de la messe, l’abbé Cyrille Ikomba, aumônier diocésain de la Pastorale des enfants et des jeunes a encouragé la Révérende sœur Hanna et son équipe de formateurs. Il a émis le vœu de voir le mouvement s’étendre dans les autres paroisses du Diocèse. « Vous êtes les pionniers, la paroisse Notre Dame de l’espérance est pionnière, courage et persévérance. Vous les enfants, soyez  des vrais missionnaires des autres enfants dans les  paroisses de notre Diocèse », a conclut l’aumônier diocésain.

Joseph et Marie avec l'enfant Jésus dans la crèche
 La journée s’est terminée par la présentation des scénettes sur l’épiphanie du Seigneur par les enfants missionnaire très enthousiastes dans la grande salle paroissiale.  
Les 3 rois mages avec Marie et Joseph





Quelques images :
Remise des insignes aux enfants par la sr Hanna et le diacre Anaclet.
Après la messe avec les enfants missionnaires
Les quatre premiers jeunes leaders avec les formateurs et l'abbé Cyrille.

Les trois nouveaux baptisés avec les formateurs et l'abbé Cyrille.

Les trois nouveaux baptisés.
Quelques enfants pendant la messe
Quelques enfants pendant la messe