dimanche 16 août 2020

 

es et sœurs, le pape Pie XII  a défini le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie en ces termes : « Marie à été enlevée au ciel en son corps et son âme. Elle n'a pas connu la pourriture du tombeau ». Ainsi, nous pouvons admettre et croire que chaque être ayant servi comme il se doit le Seigneur sur cette terre se verra admis dans le Royaume des cieux, c'est-à-dire  l’élévation dans la félicité  de Dieu : c'est ça l'Assomption.  

Mes frères et sœurs, la source de la gloire de Marie, celle qui explique tous ses privilèges depuis son immaculée conception jusqu’à son assomption, c’est sa foi totale en la parole de Dieu. C’est cette foi qu’Elisabeth reconnait et que chante Marie dans son ‘Magnificat’.

En cette fête, quelle implication pour nous dans l’Eglise aujourd'hui?

Rappelons avant tout que tout acte de foi se relie à celui de Marie qui l’a fait la première pour toute l’Eglise Universelle (Lc 1, 26-33). Pour nous, Marie a dit Oui au Seigneur et elle nous donne un exemple de vie au Service du Seigneur et de ses frères.

Marie a dit OUI au Seigneur : elle est consciente des conséquences de son oui (déshonneur de porter un enfant sans père….) mais elle accepte sans peur de ce qu’on en dira.

Nous devons savoir dire oui au Seigneur comme elle dans notre vie quotidienne, se dire toujours ‘servant ou servante du Seigneur, que tout se passe comme le Seigneur le veut pour nous’ peu importe ce que les gens diront ou ce qu’ils feront de nous. Seule la volonté du Seigneur me suffit.

Marie, un exemple de vie au Service du Seigneur et de ses frères : Nous voyons Marie toute tournée vers les autres (Elisabeth, à Cana, rencontre de Jésus, sa recherche….) Parmi ses qualités, retenons : la reconnaissance, l’attention aux autres, la promptitude pour le service.

Nous devons, comme elle reconnaitre le bien de Dieu dans notre vie, être attentif aux autres, se mettre au service de ceux qui sont dans le besoin.

Demandons l’intercession maternelle de Marie pour que nous soyons ces hommes et femmes de foi qui n’ont pour seule raison de vivre que ‘faire la volonté du Seigneur’ et se mettre humblement et sincèrement au service des autres.

Bonne et joyeuse fête de l'Assomption. Avec ma bénédiction fraternelle,  CIM.






samedi 1 août 2020

Homélie du 18 ème dimanche du temps ordinaire A

Mes frères et sœurs, la liturgie du dimanche dernier nous a exhorté à demander au Seigneur un cœur intelligent et sage comme celui de Salomon ; ainsi, nous chercherions avant tout le royaume de cieux. Voilà ce qui nous aiderait à vivre en conséquence car arrivera un jour où le Seigneur triera les bons et les méchants parmi nous.
 
Aujourd’hui, dans la première lecture (Is 55, 1-3), le Seigneur exhorte Israël à aller à lui, à lui  prêter l’oreille pour vivre. Il confirme sa bienveillance en lui promettant à manger et à boire gratuitement. Quelle aubaine pour Israël. Le Seigneur le fait par Jésus son fils. Nous le voyons dans l’évangile d’aujourd’hui (Mtt 14, 13-21) où il donne à manger gratuitement.
En effet, nous venons de suivre comment Jésus vient de nourrir cinq mille hommes sans compter les femmes et les enfants.
(Reprise ramassée du récit de l’évangile…)

Nous aussi comme Israël, le Seigneur nous exhorte à aller à lui, à l’écouter pour avoir la vie et il nous comblera de ses bienfaits. En effet, le Seigneur a aussi pitié de nous et pourvoit à nos besoins. Toutefois, il demande notre participation pour mieux nous aider. Alors faisons tout pour aider le Seigneur à nous aider.

Mes frères et sœurs, le Seigneur le fera dans notre vie sans aucun doute. Saint Paul nous en rassure dans la  2ème lecture tirée de sa lettre aux Romains (8, 35. 37-39). 
En effet, Saint Paul nous dit que rien ne peut nous séparer de l'amour du Christ fut il  la détresse, l'angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger, le supplice, car Dieu  nous a aimés en Jésus Christ notre Seigneur.

En conclusion, mes frères et sœurs, retenons que 

Dieu nous aime et rien au monde ne peut nous séparer de cet amour en Jésus Christ.
Nous devons alors aller à lui et nous aurons la vie ; l’écouter et il sera bienveillant pour nous.
Toutefois, il nous demande une contribution de notre part pour combler nos attentes et satisfaire nos besoins.

Ainsi mes frères et sœurs, prions et demandons-lui de nous aider à aller toujours vers lui et à participer à notre propre bien. Bon dimanche à nous tous.