dimanche 29 décembre 2024

Messe de la Ste Famille et ouverture de l'année jubilaire : homélie à la paroisse Cathédrale Sainte Famille de Popokabaka

 

DIOCESE DE POPOKABAKA

R.D. CONGO

BP 7245 KINSHASA I

L’Administrateur Apostolique

 

 

 

 

Homélie de la messe à la paroisse Sainte Famille/Popo

 

 

 

Révérends Abbés et Père Curé,

Révérends Abbés,

Révérendes Sœurs,

Chers agents pastoraux,

Bien Aimés chers Frères et Sœurs dans le Christ.

 

1. Aujourd'hui, en ce jour de la fête de la Sainte Famille, nous avons l’immense bonheur de célébrer également l'ouverture de l'année jubilaire, une occasion de grâce exceptionnelle qui résonne avec notre thème de "pèlerins de l’espérance".

2. Alors que nous contemplons la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, nous sommes invités à réfléchir sur notre propre parcours de foi et sur le rôle de nos familles dans notre cheminement vers Dieu.

3. Avec cette fête, la liturgie nous invite à admirer et imiter l’exemple de vie de cette famille des hommes mais une famille sainte. Nous avons là le mystère de Jésus enfant, entouré de ses parents : c’est la Sainte Famille.

4. Remarquons avant tout que la Sainte Famille ne fut pas une famille sans problème. L’évangile d’aujourd’hui nous le dit. Mais au-delà de tout, Marie et Joseph ont voulu partager la condition de ce Fils déconcertant, qu’ils accompagnèrent pas à pas dans la révélation de son mystère.

5. Le récit d'Anna dans le livre de Samuel (1, 20-22.24-28) que nous avons entendu nous montre une mère qui, par la prière et le sacrifice, consacre son enfant au Seigneur.

6. Anne sait bien que Samuel lui a été donné par Dieu en réponse à sa prière. C’est pourquoi, avec son mari, elle consacre l’enfant au service du Temple.

7. Dans nos familles, savoir offrir au Seigneur ce que nous avons de cher, nos enfants, nos biens…..Que chacun se demande : qu’est ce que j’offre au Seigneur dans ma vie de tout ce qu’il m’a donné de cher, de ce que j’obtient de lui par ma prière ?(Cfr exemples pratiques de ceux qui fuient la prière après avoir obtenu des moyens matériels et financiers….)

8. Anna est une véritable pélerine de l’espérance, car elle se confie à Dieu avec assurance, même dans les moments d’angoisse. Son engagement à donner Samuel à Dieu nous rappelle que nos enfants, nos proches, sont un don précieux que nous devons élever dans la foi.

Entrons dans cette nouvelle année jubilaire avec le même esprit, en reconnaissant que nos familles sont appelées à être des sanctuaires de foi, de patience et de prière. Cette année, engageons-nous à accompagner nos jeunes à découvrir leur identité d’enfants de Dieu, à leur montrer le chemin de l’espérance, à l’exemple d’Anna qui a su consacrer son enfant à Dieu.

9. Dans la lettre de saint Jean (1Jean 3, 1-2.21-24), nous apprenons que au-delà de la famille sainte de Jésus, Marie et Joseph, il  en est une autre, plus vaste, une famille divine : Dieu est le père et Jésus son enfant qui est né, nous sommes devenus des enfants de Dieu dont lui est l’ainé. Cette famille est rassemblée dans la foi et la charité.

10. Mes bien-aimés, nous  sommes  enfants de Dieu, vivons la charité. Que chacun de nous, en famille et partout montre par les actes qu’il est enfant de Dieu et qu’il forme grâce à Jésus né dans sa vie, la famille des enfants de Dieu. Cela par l’amour, la charité et la concorde entre nous.

11. Dans cette lettre, nous sommes rappelés de notre dignité d’enfants de Dieu. Jean affirme : « Regardez quel amour le Père nous a donné ! » Cette affirmation fait écho à notre vocation d’être des pèlerins de l’espérance, se déplaçant ensemble vers l’éternité. Dans le cadre de cette année jubilaire, comment pouvons-nous nourrir cette espérance, non seulement dans nos vies individuelles, mais aussi au sein de nos familles ?

12. C’est dans l’Évangile selon Luc (2, 41-52) que nous voyons la Sainte Famille au temple, cherchant Jésus. Rappellons avant tout ce constat sur Jésus. Il se révèle parfait serviteur de son père à douze ans. A Marie et Joseph déconcerté, Jésus révèle que sa véritable demeure est chez son père et il se consacre à le servir.

13. Savoir servir Dieu dans sa vie. Jésus s’est consacré au travail de son père et a déconcerté Joseph et Marie. Est-ce que nous accordons priorité au travail de Dieu dans notre vie. Servons nous le Seigneur comme il se doit même si nous devons déconcerter nos parents, nos amis ? Oui, nous sommes nés avec Jésus pour vivre comme lui : essentiellement tourné vers les œuvres de Dieu notre père. Etre chez son père.

14. Revenons à Marie et Joseph. En tant que parents, ce couple nous montrent que même dans les moments de perte ou d’inquiétude, il est vital de garder les yeux rivés sur le Christ. En tant que famille, ils affrontent des défis, mais ils continuent de marcher ensemble, en espérant en Dieu.

15. En cette année jubilaire de 2025, alors que nous nous engageons à être des pèlerins de l’espérance, nous devons aussi nous rappeler que notre propre chemin peut parfois être semé d’embûches. Comme la Sainte Famille, soyons attentifs l'un envers l'autre, écoutons nos craintes et nos doutes, et redoubler de prières pour trouver la paix et l’unité dans nos foyers.

16. Nous avons en ce jour un double appel : accueillir l'année jubilaire comme une occasion de renouveau et célébrer la Sainte Famille comme modèle de vie familiale. Afin de vivre pleinement ce temps de grâce, réfléchissons à la manière dont nous pouvons cultiver l'espoir dans nos familles. Pouvons-nous organiser des moments de prière, des temps de partage de la Parole, des rencontres où l’amour et la foi peuvent se renforcer ?

17. Chers frères et sœurs, en cette fête de la Sainte Famille, faisons de nos vies et de nos familles des lieux où l’espérance fleurit. Accueillons cette année jubilaire avec des cœurs ouverts, déterminés à être des pèlerins de l’espérance, prêts à marcher ensemble vers le Christ et à le chercher, tout comme la Sainte Famille, en étant conscient que chaque pas sur ce chemin est guidé par l’amour de Dieu.

18. Prions pour toutes les familles, pour qu'elles soient des havres de paix et d'amour. Qu’elles contemplent la famille sainte et vivent son unité et son amour. Que le Seigneur réunifie les familles disloquées, qu’il mette l’amour dans les familles sans amour. Et que cette année jubilaire soit un temps de célébration et de renouveau spirituel dans nos vies. Amen.

19. Que le Seigneur nous y aide par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie. Amen !

Donné à Sainte Famille/Popokabaka, le dimanche vingt-neuvième jour du mois de décembre de l’année du Seigneur deux mille vingt-quatre.

Abbé Cyrille IKOMBA MANKELELE MAMBI

 

Administrateur Apostolique

Ouverture solennelle de l'année jubilaire 2025 et célébration de la Sainte famille au diocèse de popokabaka


Un événement riche en couleurs
 Ce 29 décembre 2024, en la fête de la sainte famille, s'est ouvert de manière solennelle l'année jubilaire dédiée à l'espérance divine qui ne trompe pas.

La foule immense venue de la paroisse Saint sauveur et sainte famille montrait déjà l'importance des événements de ce dimanche.

Débutés simultanément à 9h00 les deux événements, ont attiré l'attention de tous les participants qui étaient dans l'admiration profonde.

la célébration à commencé, pour ceux qui connaissent la cité de Popokabaka devant l'enclos de l'Hôpital général de référence de Popokabaka, par le mot d'ouverture conformément au rituel universel  de l'année jubilaire par l'administrateur apostolique de Popokabaka Mr l'abbé Cyrille Ikomba Mankelele Mambi. Après la lecture de l'évangile prévu a propos, le révérend père Marcel Kapiangu, Sj, curé de la paroisse sœur de saint sauveur, a procédé par la lecture brève de l'extrait de la bulle papale sur l'année jubilaire dédiée à l'espérance divine, suivie d'une longue procession jusqu'à la porte de la cathédrale Sainte famille qui était ouverte par l'administrateur apostolique, en signe d'ouverture de l'année jubilaire et de l'entrée dans l'espérance tout au long de l'année.
Dans son Homélie au cours de l'Eucharistie, le père administrateur apostolique n'a pas manqué d'exhorter ses brebis sur l'année jubilaire dédiée à l'espérance qui avant tout une vertu théologale qui doit toujours avoir une place dans la vie de chaque chrétien.elle nous met dans la conviction que nos attentes seront réalisées. C'est pourquoi il a fustigé le comportement de désespoir et de découragement qui nous habite souvent devant les moments sombres de notre vie.

Quant à la sainte famille, il a montré avant tout que nous sommes tous enfants d'un même père Dieu, et d'une même mère l'église. En vertu de cette appartenance une même famille, nous sommes obligés à éviter les divisions le tribalisme, le sectarisme et la haine des uns contre les autres. Puis exhorté tout le monde à prendre pour modèle la sainte famille de Jésus Marie et Joseph pour demander aux parents de veiller sur leurs enfants et d'être attentif en priant pour eux comme Marie et Joseph.
Aux enfants, à l'exemple de Jésus d'être obéissants et soumis aux parents.
Comme cette solennité est en même temps la fête patronale de la paroisse cathédrale Sainte famille, tout est conclu par un repas festifs autour de l'administrateur apostolique du diocèse de Popokabaka dans l'enceinte de l'évêché de Popokabaka.

Depuis Popokabaka Abbé Anaclet MBELE 

 

samedi 6 mai 2023

Homélie du5ème dimanche de Pâques A (Ac 6, 1-7 ; 1 P 2, 4-9 et Jn 14, 1-12)

 

 Mes frères et sœurs, avec le dimanche dernier, dimanche du bon pasteur où nous avons prié pour les vocations, l’Evangile nous a appelé à une vie adulte et responsable dans une Eglise qui n’a rien d’un troupeau ni d’une garderie ; à l’heure où, dans nos sociétés, les sectes séduisent, les propagandistes asservissent. Jésus nous met débout pour que nous marchions avec lui vers le Père. Et pour cela, la Bonne nouvelle doit être annoncée à toutes les nations pour que tous les hommes aient la vie éternelle. Amener les gens à croire dans le Christ, le bon Berger, lui faire confiance et le suivre car il est la porte pour entrer chez le Père.

Aujourd’hui, c’est le cinquième dimanche. En ce dimanche mes frères et sœurs,  l’Evangile (Jn 14, 1-12) nous aide à méditer sur une question que tout le monde sensé se pose certainement :  quel est le but de la vie ? Le bonheur a-t-il un avenir ? Oui, Thomas a posé la grande question à Jésus : « Nous ne savons pas où tu vas ». Nous vivons avec des projets. Il y en a à court termes : gagner de l’argent, élever une famille, progresser dans une profession ou une carrière... , mais viendra tôt ou tard la question radicale : « Où allons-nous ? Vers quelle fin ultime nous dirigeons-nous ? »

Gagner de l’argent, mettre au monde des enfants, améliorer la société et même aimer, que signifient tout cela, si c’est pour finir dans la déchéance de la tombe? Nos biens matériels parfois très limitées ne peuvent donner un sens à notre vie ; c’est plutôt un goût d’éphémère. Elles sont incapables de combler totalement notre soif de bonheur infini.

Nous voyons dans l’évangile que Jésus, lui, sait vraiment où il va. Oui, nous aussi, par Jésu grâce au baptême, nous sommes devenus enfants de Dieu. A la suite de Jésus donc, nous aussi, nous retournerons vers le Père. C’est lui le terme du voyage ici sur terre, c’est Lui le but final de notre vie.     

Oui mes frères et sœurs, au terme de notre route humaine, ce n’est pas le néant absurde des athées, Notre vie a un sens. Il y a quelqu’un qui nous attend, qui nous aime et qui nous ouvre les bras pour nous introduire dans sa maison paternelle. Jésus l’assure : « Ne soyez pas bouleversés. Je pars vous préparer une place. Je reviendrai vous prendre avec moi. Et là où je suis vous y serez-vous aussi ». Pas seulement pour demain, déjà aujourd’hui et ici : « Le Père, vous le connaissez dès maintenant », dit Jésus à Philippe.   

En effet, la foi est l’anticipation du futur. Tous les hommes rencontreront un jour ce Dieu Père qu’ils ignorent si souvent ici-bas. Et ce sera l’immense regret de ne pas l’avoir connu plus tôt. Mais toi, si tu crois, si tu le veux, tu connais déjà cet amour fantastique qui peut totalement combler un cœur, dès maintenant. Et alors, dans la mesure de cette communion d’amour avec le Père par Jésus, il nous sera donné d’être nous aussi l’épiphanie du Père, en révélant sa tendresse. En annonçant ses merveilles au monde comme nous le dit Saint Pierre dans l’extrait de sa première lettre lue (1 P 2, 4-9).

Saint Pierre nous rassure que nous sommes des hommes et femmes d’honneurs. Honneur à ceux qui ont la foi car ils sont des pierres vivantes pour construire l’Eglise. Oui, nous sommes de la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu  chargé d'annoncer les merveilles de Dieu.

 Pour cela, nous devons vivre et nous comporter comme des gens dignes. Certes il y aura des problèmes dans nos communautés mais nous devons savoir les résoudre en hommes dignes et hommes de foi comme nous montre l’exemple de la première communauté chrétienne dans la première lecture d’aujourd’hui (Ac 6, 1-7).

En effet, celle qui était la communauté idéale commence à poser des problèmes. Il y a des problèmes de séparations liées non à l’essentiel, la parole de Dieu mais à la langue et autres considérations matérielles. Les apôtres se décident de régler le problème pour sauvegarder l’essentiel : « nous ne pouvons pas abandonner l’annonce de la parole pour des questions de nourriture » disent-ils. Ils choisirent sept des frères pour ce service. C’est l’institution des diacres.

Ceci nous montre que nous aurons des problèmes dans notre Eglise mais nous devons trouver des solutions internes grâce à la prière et à l’Esprit Saint. Voyons comment nous réglons nos différents dans notre Eglise : nous qui colportons, médisons les autres, trahissons, séparons……..

Mes frères et sœurs, en ce dimanche, demandons-nous où va notre vie ? Quel en est le sens et celui de nos avoir. Comprenons que seul Jésus nous en a donné le sens et le but : demeurer dans la maison du Père. Vivons par rapport à ce but et nous serons déjà ici-bas des hommes d’honneur. Puisse la Vierge Marie nous aider à cette vie, amen.

Abbé Cyrille Ikomba

lundi 9 août 2021

Biographie de l'abbé Cyrille Ikomba

Abbé Cyrille IKOMBA MANKELELE MAMBI

 

I.                 Identité

 

De  Cyrille Ikomba Mankelele  et de Marie-Françine Kukatuka Piwu, l’abbé Cyrille Ikomba Mankelele Mambi est né le 08 octobre 1969 à Kabengi, secteur de Swa-Tenda dans le Territoire de Kasongo-Lunda, province du KwangoIl est  1er de 5 enfants de sa mère dont 3 garçons et 2 filles.  

 

II.               Etudes primaires et secondaires

 

Il fait ses études primaires à Bakansi/Yenga-Lusundji de 1975 à 1981. Après son cycle d’orientation à l’Institut Sina  dia  M’fundi/Kingunda de 1982 à 1983, il poursuivit ses études au collège N’Temo à Kasongo-Lunda où  il décroche son diplôme d’état en Math-physique en juillet 1987.

 

III.             Formation sacerdotale

 

Après une année de stage comme enseignant au lycée Kikesa/Paroisse de Kingunda (1988), il est admis au grand séminaire par Mgr André Mayamba Kathongo, évêque de son diocèse. 

Après trois ans de philosophie au grand Séminaire Interdiocésain Saint Augustin à Kalonda/Bandundu  de 1989 à 1991 et quatre ans de théologie à  Saint Cyprien de Kikwit de 1992 à 1995 avec un Jury de suppléance aux Facultés Catholiques de Kinshasa en Théologie, il est ordonné diacre le 21 Avril 1996 et prêtre le 05 Juillet 1998 en la Cathédrale Sainte Famille à Popokabaka.

 

IV.            Etudes universitaires

 

Après 15 ans de ministère au diocèse, l’abbé Cyrille est envoyé par son évêque Mgr Louis Nzala Kianza à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) à Kinshasa pour des études de spécialisation en journalisme. De là, il fait sa licence en communication sociale qu’il termine en 2014 avec la mention de distinction après un graduat du même établissement obtenu avec la même mention.

De 2014 à 2015, il s’inscrit au programme d’agrégation du degré supérieur de l’enseignement secondaire à l’Université Catholique du Congo (UCC) et y obtient son diplôme de Licencié agrégé en Communication sociale avec la mention Grande distinction.

De 2016 à 2020, il s’inscrit à DOMUNI UNIVERSITAS où il obtient conjointement son master en théologie (œcuménisme et religion) à DOMUNI UNIVERSITAS avec la mention Très Bien et à PONTIFICIA STUDIORUM  UNIVERSITAS  A S. THOMA AQ. IN URBE, FACULTAS SACRAE THEOLOGIAE, son grade de Licentiatus in Scientis Religiosis avec la mention Summa cum Laude (Reg. E.A. 2019-2020, fol. 26, n. 10).

L’abbé Cyrille est aussi diplômé d’Etudes Approfondies (DEA) en Sciences de l’Information et de la Communication de l’IFASIC.

Depuis mars 2021, il est doctorant (PhD1) en sciences des religions de Domuni Universitas (Belgique).

 

V.              Activités  pastorales

 

Au diocèse, l’abbé Cyrille connait une pastorale diversifiée. Il travaille aussi bien dans l’enseignement secondaire, l’enseignement supérieur et universitaire, la recherche scientifique que dans la pastorale directe.

Dans l’enseignement secondaire, il est tour à tour enseignant au Lycée Kilengo /Paroisse Notre Dame de l’Espérance à Mukila en 1996,   à l’institut Tutondele/ Paroisse Sainte Catherine de Sienne/Suka Mbundu de 1997 à 2000 et 2004 à 2008, à l’ITAV/ Paroisse Saint André/Kasinsi  2001 à 2003 et Préfet au Lycée Tokama/ Paroisse Sainte Catherine de Sienne/Suka Mbundu 2008 - 2010.

Dans l’enseignement supérieur et universitaire, il est formateur et animateur spirituel au Grand séminaire provincial de théologie St Cyprien de Kikwit depuis octobre 2017.  Il est visiteur au Grand séminaire interdiocésain de philosophie St Augustin de Kalonda,  à l’Université Catholique du Grand Bandundu et à l’Université Protestante au Coeur du Congo de Mbuji Mayi.

Dans la recherche scientifique, l’abbé Cyrille est chercheur au Centre de Recherche en Sciences Sociales de Bandundu à la Station de Kasongo-Lunda depuis 2013 où il a le grade d‘Attaché de Recherche.

Dans la pastorale directe, il est ministre de la communauté et enseignant au lycée Kilengo dans la paroisse Notre Dame des Douleurs (actuel Notre Dame d’espérance) en 1996. Vicaire itinérant à la Paroisse Sainte Catherine de Sienne/Suka Mbundu de 1997 à 2000, et à la Paroisse Saint André/Kasinsi de 2001 à 2003. Curé de la  Paroisse Sainte Catherine de Sienne/Suka Mbundu de 2004 à 2010. L’abbé Cyrille a été aussi Membre du Conseil Presbytéral de 2004 à 2010 et s’est occupé de la Commission diocésaine de Justice et paix de 2007 à 2011. Il est aussi Formateur diocésain du programme national d’éducation civique de la Commission Episcopale Justice et Paix d’où il était membre  du Comité Local de la Gouvernance Participative(CLGP) de la province du Bandundu, un programme de la Commission Epîscopale Justice et Paix (CEJP) de 2007 à 2011.

Il sera aussi nommé président de la Commission diocésaine de communication sociale et aussi de la Pastorale des enfants et des jeunes de 2015 à 2016 avec résidence à Kinshasa. A Kinshasa, il sera Ministre de la communauté des abbés à Kintambo/Kinshasa de 2016 à 2017.

 

VI.            Publications

 

a)    Mémoires et TFC

 

1)    Les questions de développement sur les antennes des radios catholiques dans les diocèses d’Idiofa, Kikwit, et Popokabaka. Cas des radios N’temo, Mabele, RTDI et Tomisa. Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Diplomé d’études approfondies en Sciences  de l’Information et de la Communication, Inédit, Ifasic, 2021. Mémoire dirigé par Godefroid-Guillaume ELITE IPONDO, professeur ordinaire.

2)    Le rôle de la religion  dans la crise sociopolitique en République Démocratique du Congo selon la doctrine sociale de l’Eglise, Mémoire de master en théologie présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de master en théologie, Inédit, Domuni Universitas/Belgique, 2019. Mémoire dirigé par le Professeur Augustin WILIWOLI  SIBILONI, op.

3)    La  radio rurale  N’temo et  l’évangélisation dans le diocèse de Popokabaka, Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Licencié en Science  de la Communication (Option : Communication sociale), Inédit, Ifasic, 2014. Mémoire dirigé par  Godefroid-Guillaume ELITE IPONDO, professeur ordinaire.

4)    Le magazine ‘lève-toi et marche’ comme outil de relations publiques de Caritas-Congo asbl, Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Gradué en Sciences de l’Information  et de la Communication, Inédit, Ifasic, 2012. Travail dirigé par Ignace MVUEZOLO MIKEMBI, Professeur ordinaire.

5)    La notion évangélique du pouvoir selon Mc 10, 40-45, Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du grade de Gradué en théologie, Inédit, Facultés Catholiques de Kinshasa (Kinshasa) et Grand séminaire St Cyprien Kikwit, 1995. Travail dirigé par  l’abbé Evariste MPUTU.

6)    La problématique éthico-philosophique de l’embryon humain dans le progrès biomédical, Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du grade de Gradué en Philosophie, Texte inédit, Kalonda, 1991. Travail dirigé par  Abbé Dosithée KEMBIE.

 

b)    Articles scientifiques

 

1)    La légitimité de l’engagement sociopolitique de l’Eglise catholique de la République Démocratique du Congo selon la doctrine sociale de l’Eglise in USAWA, Nouvelle série n° 44, 2020, Revue Interdisciplinaire publiée par l’Association des Moralistes Congolais(AMOCO), P. 464-491, Kinshasa, RD CONGO.

2)    De la gestion du temps au quotidien dans la ville de Kikwit  in USAWA, Nouvelle série n° 44, 2020, Revue Interdisciplinaire publiée par l’Association des Moralistes Congolais(AMOCO), P. 427-440, Kinshasa, RD CONGO.

3)     «De la philosophie africaine : origine et définition contemporaine», Telos [En ligne], Derniers numéros, Telos 6 / 2019 La philosophie africaine, mis à jour le : 02/07/2019, URL : https://journal.domuni.eu:443/telos/index.php?id=607.

Bruxelles, BELGIQUE.

4)    Patrice Emery LUMUMBA et sa conception du pouvoir face au ‘real politique’ dans le contexte de la Guerre froide, in USAWA, Nouvelle série n° 42, 2019, Revue Interdisciplinaire publiée par l’Association des Moralistes Congolais(AMOCO), p511-522, Kinshasa, RDCONGO.

5)    Le rôle du ‘Nganzi’ dans la communication chez les Yaka du Kwango, in USAWA, Nouvelle série n° 42, 2019, Revue Interdisciplinaire publiée par l’Association des Moralistes Congolais(AMOCO), P. 543 -552, Kinshasa, RD CONGO.

6)    La pastorale de la santé au Kwango-Popokabaka, in Sous la direction de Anicet N’teba et alii, « Allez dans le monde entier…. », centenaire de l’évangélisation catholique du Kwango-Diocèse de Popokabaka(1915-2015), Loyola, Kinshasa, 2015, p261-278, Kinshasa, RD CONGO.

7)    L’évangélisation au Kwango-Popokabaka par les médias, in Sous la direction de Anicet N’teba, s.j. et alii, « Allez dans le monde entier…. », Centenaire de l’évangélisation catholique du Kwango-Diocèse de Popokabaka (1915-2015), Loyola, Kinshasa, 2015, p279-290, Kinshasa, RD CONGO.