samedi 6 mai 2023

Homélie du5ème dimanche de Pâques A (Ac 6, 1-7 ; 1 P 2, 4-9 et Jn 14, 1-12)

 

 Mes frères et sœurs, avec le dimanche dernier, dimanche du bon pasteur où nous avons prié pour les vocations, l’Evangile nous a appelé à une vie adulte et responsable dans une Eglise qui n’a rien d’un troupeau ni d’une garderie ; à l’heure où, dans nos sociétés, les sectes séduisent, les propagandistes asservissent. Jésus nous met débout pour que nous marchions avec lui vers le Père. Et pour cela, la Bonne nouvelle doit être annoncée à toutes les nations pour que tous les hommes aient la vie éternelle. Amener les gens à croire dans le Christ, le bon Berger, lui faire confiance et le suivre car il est la porte pour entrer chez le Père.

Aujourd’hui, c’est le cinquième dimanche. En ce dimanche mes frères et sœurs,  l’Evangile (Jn 14, 1-12) nous aide à méditer sur une question que tout le monde sensé se pose certainement :  quel est le but de la vie ? Le bonheur a-t-il un avenir ? Oui, Thomas a posé la grande question à Jésus : « Nous ne savons pas où tu vas ». Nous vivons avec des projets. Il y en a à court termes : gagner de l’argent, élever une famille, progresser dans une profession ou une carrière... , mais viendra tôt ou tard la question radicale : « Où allons-nous ? Vers quelle fin ultime nous dirigeons-nous ? »

Gagner de l’argent, mettre au monde des enfants, améliorer la société et même aimer, que signifient tout cela, si c’est pour finir dans la déchéance de la tombe? Nos biens matériels parfois très limitées ne peuvent donner un sens à notre vie ; c’est plutôt un goût d’éphémère. Elles sont incapables de combler totalement notre soif de bonheur infini.

Nous voyons dans l’évangile que Jésus, lui, sait vraiment où il va. Oui, nous aussi, par Jésu grâce au baptême, nous sommes devenus enfants de Dieu. A la suite de Jésus donc, nous aussi, nous retournerons vers le Père. C’est lui le terme du voyage ici sur terre, c’est Lui le but final de notre vie.     

Oui mes frères et sœurs, au terme de notre route humaine, ce n’est pas le néant absurde des athées, Notre vie a un sens. Il y a quelqu’un qui nous attend, qui nous aime et qui nous ouvre les bras pour nous introduire dans sa maison paternelle. Jésus l’assure : « Ne soyez pas bouleversés. Je pars vous préparer une place. Je reviendrai vous prendre avec moi. Et là où je suis vous y serez-vous aussi ». Pas seulement pour demain, déjà aujourd’hui et ici : « Le Père, vous le connaissez dès maintenant », dit Jésus à Philippe.   

En effet, la foi est l’anticipation du futur. Tous les hommes rencontreront un jour ce Dieu Père qu’ils ignorent si souvent ici-bas. Et ce sera l’immense regret de ne pas l’avoir connu plus tôt. Mais toi, si tu crois, si tu le veux, tu connais déjà cet amour fantastique qui peut totalement combler un cœur, dès maintenant. Et alors, dans la mesure de cette communion d’amour avec le Père par Jésus, il nous sera donné d’être nous aussi l’épiphanie du Père, en révélant sa tendresse. En annonçant ses merveilles au monde comme nous le dit Saint Pierre dans l’extrait de sa première lettre lue (1 P 2, 4-9).

Saint Pierre nous rassure que nous sommes des hommes et femmes d’honneurs. Honneur à ceux qui ont la foi car ils sont des pierres vivantes pour construire l’Eglise. Oui, nous sommes de la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu  chargé d'annoncer les merveilles de Dieu.

 Pour cela, nous devons vivre et nous comporter comme des gens dignes. Certes il y aura des problèmes dans nos communautés mais nous devons savoir les résoudre en hommes dignes et hommes de foi comme nous montre l’exemple de la première communauté chrétienne dans la première lecture d’aujourd’hui (Ac 6, 1-7).

En effet, celle qui était la communauté idéale commence à poser des problèmes. Il y a des problèmes de séparations liées non à l’essentiel, la parole de Dieu mais à la langue et autres considérations matérielles. Les apôtres se décident de régler le problème pour sauvegarder l’essentiel : « nous ne pouvons pas abandonner l’annonce de la parole pour des questions de nourriture » disent-ils. Ils choisirent sept des frères pour ce service. C’est l’institution des diacres.

Ceci nous montre que nous aurons des problèmes dans notre Eglise mais nous devons trouver des solutions internes grâce à la prière et à l’Esprit Saint. Voyons comment nous réglons nos différents dans notre Eglise : nous qui colportons, médisons les autres, trahissons, séparons……..

Mes frères et sœurs, en ce dimanche, demandons-nous où va notre vie ? Quel en est le sens et celui de nos avoir. Comprenons que seul Jésus nous en a donné le sens et le but : demeurer dans la maison du Père. Vivons par rapport à ce but et nous serons déjà ici-bas des hommes d’honneur. Puisse la Vierge Marie nous aider à cette vie, amen.

Abbé Cyrille Ikomba

lundi 9 août 2021

Biographie de l'abbé Cyrille Ikomba

Abbé Cyrille IKOMBA MANKELELE MAMBI

 

I.                 Identité

 

De  Cyrille Ikomba Mankelele  et de Marie-Françine Kukatuka Piwu, l’abbé Cyrille Ikomba Mankelele Mambi est né le 08 octobre 1969 à Kabengi, secteur de Swa-Tenda dans le Territoire de Kasongo-Lunda, province du KwangoIl est  1er de 5 enfants de sa mère dont 3 garçons et 2 filles.  

 

II.               Etudes primaires et secondaires

 

Il fait ses études primaires à Bakansi/Yenga-Lusundji de 1975 à 1981. Après son cycle d’orientation à l’Institut Sina  dia  M’fundi/Kingunda de 1982 à 1983, il poursuivit ses études au collège N’Temo à Kasongo-Lunda où  il décroche son diplôme d’état en Math-physique en juillet 1987.

 

III.             Formation sacerdotale

 

Après une année de stage comme enseignant au lycée Kikesa/Paroisse de Kingunda (1988), il est admis au grand séminaire par Mgr André Mayamba Kathongo, évêque de son diocèse. 

Après trois ans de philosophie au grand Séminaire Interdiocésain Saint Augustin à Kalonda/Bandundu  de 1989 à 1991 et quatre ans de théologie à  Saint Cyprien de Kikwit de 1992 à 1995 avec un Jury de suppléance aux Facultés Catholiques de Kinshasa en Théologie, il est ordonné diacre le 21 Avril 1996 et prêtre le 05 Juillet 1998 en la Cathédrale Sainte Famille à Popokabaka.

 

IV.            Etudes universitaires

 

Après 15 ans de ministère au diocèse, l’abbé Cyrille est envoyé par son évêque Mgr Louis Nzala Kianza à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) à Kinshasa pour des études de spécialisation en journalisme. De là, il fait sa licence en communication sociale qu’il termine en 2014 avec la mention de distinction après un graduat du même établissement obtenu avec la même mention.

De 2014 à 2015, il s’inscrit au programme d’agrégation du degré supérieur de l’enseignement secondaire à l’Université Catholique du Congo (UCC) et y obtient son diplôme de Licencié agrégé en Communication sociale avec la mention Grande distinction.

De 2016 à 2020, il s’inscrit à DOMUNI UNIVERSITAS où il obtient conjointement son master en théologie (œcuménisme et religion) à DOMUNI UNIVERSITAS avec la mention Très Bien et à PONTIFICIA STUDIORUM  UNIVERSITAS  A S. THOMA AQ. IN URBE, FACULTAS SACRAE THEOLOGIAE, son grade de Licentiatus in Scientis Religiosis avec la mention Summa cum Laude (Reg. E.A. 2019-2020, fol. 26, n. 10).

L’abbé Cyrille est aussi diplômé d’Etudes Approfondies (DEA) en Sciences de l’Information et de la Communication de l’IFASIC.

Depuis mars 2021, il est doctorant (PhD1) en sciences des religions de Domuni Universitas (Belgique).

 

V.              Activités  pastorales

 

Au diocèse, l’abbé Cyrille connait une pastorale diversifiée. Il travaille aussi bien dans l’enseignement secondaire, l’enseignement supérieur et universitaire, la recherche scientifique que dans la pastorale directe.

Dans l’enseignement secondaire, il est tour à tour enseignant au Lycée Kilengo /Paroisse Notre Dame de l’Espérance à Mukila en 1996,   à l’institut Tutondele/ Paroisse Sainte Catherine de Sienne/Suka Mbundu de 1997 à 2000 et 2004 à 2008, à l’ITAV/ Paroisse Saint André/Kasinsi  2001 à 2003 et Préfet au Lycée Tokama/ Paroisse Sainte Catherine de Sienne/Suka Mbundu 2008 - 2010.

Dans l’enseignement supérieur et universitaire, il est formateur et animateur spirituel au Grand séminaire provincial de théologie St Cyprien de Kikwit depuis octobre 2017.  Il est visiteur au Grand séminaire interdiocésain de philosophie St Augustin de Kalonda,  à l’Université Catholique du Grand Bandundu et à l’Université Protestante au Coeur du Congo de Mbuji Mayi.

Dans la recherche scientifique, l’abbé Cyrille est chercheur au Centre de Recherche en Sciences Sociales de Bandundu à la Station de Kasongo-Lunda depuis 2013 où il a le grade d‘Attaché de Recherche.

Dans la pastorale directe, il est ministre de la communauté et enseignant au lycée Kilengo dans la paroisse Notre Dame des Douleurs (actuel Notre Dame d’espérance) en 1996. Vicaire itinérant à la Paroisse Sainte Catherine de Sienne/Suka Mbundu de 1997 à 2000, et à la Paroisse Saint André/Kasinsi de 2001 à 2003. Curé de la  Paroisse Sainte Catherine de Sienne/Suka Mbundu de 2004 à 2010. L’abbé Cyrille a été aussi Membre du Conseil Presbytéral de 2004 à 2010 et s’est occupé de la Commission diocésaine de Justice et paix de 2007 à 2011. Il est aussi Formateur diocésain du programme national d’éducation civique de la Commission Episcopale Justice et Paix d’où il était membre  du Comité Local de la Gouvernance Participative(CLGP) de la province du Bandundu, un programme de la Commission Epîscopale Justice et Paix (CEJP) de 2007 à 2011.

Il sera aussi nommé président de la Commission diocésaine de communication sociale et aussi de la Pastorale des enfants et des jeunes de 2015 à 2016 avec résidence à Kinshasa. A Kinshasa, il sera Ministre de la communauté des abbés à Kintambo/Kinshasa de 2016 à 2017.

 

VI.            Publications

 

a)    Mémoires et TFC

 

1)    Les questions de développement sur les antennes des radios catholiques dans les diocèses d’Idiofa, Kikwit, et Popokabaka. Cas des radios N’temo, Mabele, RTDI et Tomisa. Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Diplomé d’études approfondies en Sciences  de l’Information et de la Communication, Inédit, Ifasic, 2021. Mémoire dirigé par Godefroid-Guillaume ELITE IPONDO, professeur ordinaire.

2)    Le rôle de la religion  dans la crise sociopolitique en République Démocratique du Congo selon la doctrine sociale de l’Eglise, Mémoire de master en théologie présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de master en théologie, Inédit, Domuni Universitas/Belgique, 2019. Mémoire dirigé par le Professeur Augustin WILIWOLI  SIBILONI, op.

3)    La  radio rurale  N’temo et  l’évangélisation dans le diocèse de Popokabaka, Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Licencié en Science  de la Communication (Option : Communication sociale), Inédit, Ifasic, 2014. Mémoire dirigé par  Godefroid-Guillaume ELITE IPONDO, professeur ordinaire.

4)    Le magazine ‘lève-toi et marche’ comme outil de relations publiques de Caritas-Congo asbl, Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Gradué en Sciences de l’Information  et de la Communication, Inédit, Ifasic, 2012. Travail dirigé par Ignace MVUEZOLO MIKEMBI, Professeur ordinaire.

5)    La notion évangélique du pouvoir selon Mc 10, 40-45, Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du grade de Gradué en théologie, Inédit, Facultés Catholiques de Kinshasa (Kinshasa) et Grand séminaire St Cyprien Kikwit, 1995. Travail dirigé par  l’abbé Evariste MPUTU.

6)    La problématique éthico-philosophique de l’embryon humain dans le progrès biomédical, Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du grade de Gradué en Philosophie, Texte inédit, Kalonda, 1991. Travail dirigé par  Abbé Dosithée KEMBIE.

 

b)    Articles scientifiques

 

1)    La légitimité de l’engagement sociopolitique de l’Eglise catholique de la République Démocratique du Congo selon la doctrine sociale de l’Eglise in USAWA, Nouvelle série n° 44, 2020, Revue Interdisciplinaire publiée par l’Association des Moralistes Congolais(AMOCO), P. 464-491, Kinshasa, RD CONGO.

2)    De la gestion du temps au quotidien dans la ville de Kikwit  in USAWA, Nouvelle série n° 44, 2020, Revue Interdisciplinaire publiée par l’Association des Moralistes Congolais(AMOCO), P. 427-440, Kinshasa, RD CONGO.

3)     «De la philosophie africaine : origine et définition contemporaine», Telos [En ligne], Derniers numéros, Telos 6 / 2019 La philosophie africaine, mis à jour le : 02/07/2019, URL : https://journal.domuni.eu:443/telos/index.php?id=607.

Bruxelles, BELGIQUE.

4)    Patrice Emery LUMUMBA et sa conception du pouvoir face au ‘real politique’ dans le contexte de la Guerre froide, in USAWA, Nouvelle série n° 42, 2019, Revue Interdisciplinaire publiée par l’Association des Moralistes Congolais(AMOCO), p511-522, Kinshasa, RDCONGO.

5)    Le rôle du ‘Nganzi’ dans la communication chez les Yaka du Kwango, in USAWA, Nouvelle série n° 42, 2019, Revue Interdisciplinaire publiée par l’Association des Moralistes Congolais(AMOCO), P. 543 -552, Kinshasa, RD CONGO.

6)    La pastorale de la santé au Kwango-Popokabaka, in Sous la direction de Anicet N’teba et alii, « Allez dans le monde entier…. », centenaire de l’évangélisation catholique du Kwango-Diocèse de Popokabaka(1915-2015), Loyola, Kinshasa, 2015, p261-278, Kinshasa, RD CONGO.

7)    L’évangélisation au Kwango-Popokabaka par les médias, in Sous la direction de Anicet N’teba, s.j. et alii, « Allez dans le monde entier…. », Centenaire de l’évangélisation catholique du Kwango-Diocèse de Popokabaka (1915-2015), Loyola, Kinshasa, 2015, p279-290, Kinshasa, RD CONGO.

dimanche 16 août 2020

 

es et sœurs, le pape Pie XII  a défini le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie en ces termes : « Marie à été enlevée au ciel en son corps et son âme. Elle n'a pas connu la pourriture du tombeau ». Ainsi, nous pouvons admettre et croire que chaque être ayant servi comme il se doit le Seigneur sur cette terre se verra admis dans le Royaume des cieux, c'est-à-dire  l’élévation dans la félicité  de Dieu : c'est ça l'Assomption.  

Mes frères et sœurs, la source de la gloire de Marie, celle qui explique tous ses privilèges depuis son immaculée conception jusqu’à son assomption, c’est sa foi totale en la parole de Dieu. C’est cette foi qu’Elisabeth reconnait et que chante Marie dans son ‘Magnificat’.

En cette fête, quelle implication pour nous dans l’Eglise aujourd'hui?

Rappelons avant tout que tout acte de foi se relie à celui de Marie qui l’a fait la première pour toute l’Eglise Universelle (Lc 1, 26-33). Pour nous, Marie a dit Oui au Seigneur et elle nous donne un exemple de vie au Service du Seigneur et de ses frères.

Marie a dit OUI au Seigneur : elle est consciente des conséquences de son oui (déshonneur de porter un enfant sans père….) mais elle accepte sans peur de ce qu’on en dira.

Nous devons savoir dire oui au Seigneur comme elle dans notre vie quotidienne, se dire toujours ‘servant ou servante du Seigneur, que tout se passe comme le Seigneur le veut pour nous’ peu importe ce que les gens diront ou ce qu’ils feront de nous. Seule la volonté du Seigneur me suffit.

Marie, un exemple de vie au Service du Seigneur et de ses frères : Nous voyons Marie toute tournée vers les autres (Elisabeth, à Cana, rencontre de Jésus, sa recherche….) Parmi ses qualités, retenons : la reconnaissance, l’attention aux autres, la promptitude pour le service.

Nous devons, comme elle reconnaitre le bien de Dieu dans notre vie, être attentif aux autres, se mettre au service de ceux qui sont dans le besoin.

Demandons l’intercession maternelle de Marie pour que nous soyons ces hommes et femmes de foi qui n’ont pour seule raison de vivre que ‘faire la volonté du Seigneur’ et se mettre humblement et sincèrement au service des autres.

Bonne et joyeuse fête de l'Assomption. Avec ma bénédiction fraternelle,  CIM.






samedi 1 août 2020

Homélie du 18 ème dimanche du temps ordinaire A

Mes frères et sœurs, la liturgie du dimanche dernier nous a exhorté à demander au Seigneur un cœur intelligent et sage comme celui de Salomon ; ainsi, nous chercherions avant tout le royaume de cieux. Voilà ce qui nous aiderait à vivre en conséquence car arrivera un jour où le Seigneur triera les bons et les méchants parmi nous.
 
Aujourd’hui, dans la première lecture (Is 55, 1-3), le Seigneur exhorte Israël à aller à lui, à lui  prêter l’oreille pour vivre. Il confirme sa bienveillance en lui promettant à manger et à boire gratuitement. Quelle aubaine pour Israël. Le Seigneur le fait par Jésus son fils. Nous le voyons dans l’évangile d’aujourd’hui (Mtt 14, 13-21) où il donne à manger gratuitement.
En effet, nous venons de suivre comment Jésus vient de nourrir cinq mille hommes sans compter les femmes et les enfants.
(Reprise ramassée du récit de l’évangile…)

Nous aussi comme Israël, le Seigneur nous exhorte à aller à lui, à l’écouter pour avoir la vie et il nous comblera de ses bienfaits. En effet, le Seigneur a aussi pitié de nous et pourvoit à nos besoins. Toutefois, il demande notre participation pour mieux nous aider. Alors faisons tout pour aider le Seigneur à nous aider.

Mes frères et sœurs, le Seigneur le fera dans notre vie sans aucun doute. Saint Paul nous en rassure dans la  2ème lecture tirée de sa lettre aux Romains (8, 35. 37-39). 
En effet, Saint Paul nous dit que rien ne peut nous séparer de l'amour du Christ fut il  la détresse, l'angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger, le supplice, car Dieu  nous a aimés en Jésus Christ notre Seigneur.

En conclusion, mes frères et sœurs, retenons que 

Dieu nous aime et rien au monde ne peut nous séparer de cet amour en Jésus Christ.
Nous devons alors aller à lui et nous aurons la vie ; l’écouter et il sera bienveillant pour nous.
Toutefois, il nous demande une contribution de notre part pour combler nos attentes et satisfaire nos besoins.

Ainsi mes frères et sœurs, prions et demandons-lui de nous aider à aller toujours vers lui et à participer à notre propre bien. Bon dimanche à nous tous.




dimanche 26 juillet 2020

Homélie du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire A (IR 3, 5.7-12 ; Rm 8, 28-30 et Mt 13, 44-52)

Mes frères et sœurs, dimanche dernier, Jésus nous a parlé du mal dans le monde et dans l’Eglise. Le mal est partout même dans l’Eglise. Alors que faire ? Extirper les mauvais pour un monde ou une Eglise des ‘purétains’? Jésus nous a répondu en nous mettant en garde contre la précipitation. Il accepte dans son Eglise le mélange des bons et des mauvais. Il appelle à la patience et à la prudence. Mais le chrétien doit être constant dans le bien. Ce bien qu’il fait, si petit qu’il soit, transformera le monde comme la petite graine de moutarde et la mesure de levure. Ainsi, dans nos milieux de vie, nous sommes appelé à vivre ensembles avec les mauvais tout en étant authentique dans notre être. Accepter de vivre avec les mauvais sans devenir soi-même mauvais. Evoluer ensembles et laisser à Dieu le tri en son temps. Aujourd’hui, il nous montre comment nous pouvons vivre sagement dans cette vie présente pour avoir le royaume des cieux.
Dans l’évangile (Mtt 13, 44-52), en effet, le royaume des cieux est comparable à un trésor enfoui dans le champ, à des perles fines. Le paysan et le négociant vendent tous leurs biens pour acheter le champ au trésor ou la perle fine qui vaut bien tous les sacrifices. Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet de pêche qui prend tout sans distinction. Mais arrivera le temps de trie.
Nous devons tout faire pour acquérir le royaume de cieux. Tout vendre au besoin. Attention aux méchants qui prospèrent, ne pas les imiter car nous sommes tous comme dans un filet et arrivera le temps de trie.
Pour le comprendre, il faut être sage. Une sagesse qu’on n’obtient que de Dieu lui-même. La première lecture la 1ère  (IR 3, 5. 7-12),  nous montre que si nous la demandons, il nous la donne comme il l’a donné à Salomon. En effet, sur proposition du Seigneur, Salomon abandonna les rêves de longue vie ou de richesses, pour choisir l’art de gouverner et  de discerner. Il demanda un cœur attentif pour gouverner ton peuple et discerner le bien et le mal. Le Seigneur lui a donné un cœur intelligent et sage.
Le Seigneur donne tout ce qu’on lui demande, si cela est pour l’intérêt de la vocation reçue de lui, pour son devoir de chrétien. La vraie intelligence est de se mettre à l’écoute de Dieu et de recevoir de lui le goût des vraies valeurs. Savoir demander au Seigneur ce qui est bon pour son Eglise et pour notre vie spirituelle.
Oui, mettons-nous à la recherche du trésor qu’est Dieu. Laissons-le réaliser son rêve pour nous : nous compter dans la multitude des frères cadets que Jésus, le Fils aîné, entraîne dans la gloire du Père dans la  2ème lecture (Rm 8, 28-30). En effet, St Paul nous dit que quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour. Alors, aimons Dieu non en parole surtout vivant selon sa volonté et en lui obéissant et nous aurons tout ce qu’il faut pour vivre sagement ici-bas.
En conclusion mes frères et sœurs, le Seigneur nous demande : Avez-vous compris tout cela ? Si oui, cherchons à le vivre dès aujourd’hui. Demandons au Seigneur de nous aider en nous donnant un cœur intelligent et sage comme celui de Salomon. Qu’il nous éclaire à rechercher avant tout le royaume de cieux dans la vie présente. Que nous vivions en conséquence car arrivera un jour où le Seigneur triera les bons et les méchants parmi nous. Amen !

dimanche 19 juillet 2020

Homélie du 16ème Dimanche du Temps Ordinaire A (Sg 12, 13.16-19 ; Rm 8, 26-27 et Mt 13, 24-43)

Mes frères et sœurs, dimanche dernier dans la parabole du semeur ‘tout terrain’, Jésus nous a montré que les chrétiens sont porteurs de la Parole qui ne passera jamais. Ainsi, ils doivent faire confiance que cette parole qu’ils reçoivent produit des effets. Face au manque apparent de fruit que nous constatons dans notre vie quotidienne, nous étions appelé  à ne pas perdre espoir mais à être plutôt de ceux-là qui constituent la bonne terre. Aujourd’hui, il nous parle du problème de mal dans le monde et dans l’Eglise. Le mal est partout même dans l’Eglise mais le chrétien doit être constant dans le bien malgré le mal qui foisonne autour de lui. Le bien qu’il fait, si petit qu’il soit, transformera le monde comme la petite graine de moutarde et la mesure de levure.
En effet, mes frères et sœurs, tout le monde se heurte au problème du mal. Le mal est dans le monde et même dans l’Eglise. Pourtant, nous voulons un monde meilleur ou une Eglise sans tâches ni rides. On cherche alors des coupables. Nous sommes parfois déçus de constater que ceux-là même qui nous semblent pieux sont ceux qui sèment le mal ; nos amis sont les premiers traitres dans le monde. Que faire ? Extirper les mauvais pour un monde ou une Eglise des ‘purétains’?
Jésus nous répond dans l’évangile d’aujourd’hui tiré de Saint Matthieu (Mt 13, 24-43). Dans cet extrait, Jésus nous met en garde contre la précipitation  de ceux qui voudraient s’attaquer à ces mauvais. Il accepte dans son Eglise le mélange des bons et des mauvais. Il n’a jamais parlé d’une communauté de purs et montre sa préférence pour les pécheurs. Il est patient comme Dieu le Père. Il sait très bien que le cœur de l’homme est subtil et les actes les meilleurs peuvent cacher une forme insidieuse d’orgueil tout comme des défauts extérieurs peuvent occulter injustement de réelles qualités. Dans la vie quotidienne, nous sommes impatients de la conversion des autres. Nous voulons les exclure de notre groupe. Et pourtant, nous devons savoir que personne n’est mandaté pour opérer un tri et exclure ceux qui, à nos yeux, ne sont pas dignes. D’ailleurs, il faut se méfier des purs et durs. Ils ne sont que des puritains qui, sous prétexte de purification, transformeraient le champ de blé en champ de bataille, arrachant  à la fois le froment et le chiendent, incapables qu’ils sont de les distinguer.
Jésus appelle à la patience et prudence. Prudent pour n’est pas arracher le bon d’autant plus que nous ne savons pas reconnaître le bien du mal en réalité. Il faut alors être patient de ceux-là comme Dieu est patient envers tout le monde comme nous le dit l’extrait du livre de la Sagesse lue dans la première lecture (Sg 12, 13.16-19).
Dans le monde donc, vivons ensembles avec ces mauvais tout en étant authentique dans notre être. Même si nous nous sentons écrasés, minoritaires, soyons cette petite graine de moutarde qui produira un grand arbre qui accueillera aussi bien les oiseaux, les animaux que les hommes. Soyons ce levain qui fera lever la pâte du pain.
Au finish mes biens chers frères et sœurs, acceptons de vivre dans nos milieux avec les mauvais sans devenir soi-même mauvais. Evoluons ensembles et laissons à Dieu le tri en son temps. Là où on fait le mal, soyons la levure qui changera tout. Que le bien que nous faisons grandisse comme la graine de moutarde pour donner l’arbre de bien qui attirera tout le monde.
Pour cela, nous avons besoin de la force de l’Esprit Saint. Dans l’extrait de sa lettre aux romains lu dans la deuxième lecture (Rm 8, 26-27), Saint Paul nous dit que c’est l’Esprit Saint qui nous fait prier. Invoquons alors cet Esprit pour nous aider à rester constant dans le bien pour que Dieu fasse croire en nous ce qu’il a semé et qu’il achève ce qu’il a commencé lui-même. Amen. CIM